De nouveaux dispositifs vont être mis en place d’ici 2024 afin de vérifier les autorisations des automobilistes à circuler dans les ZFE.
Des dispositifs comme les caméras intelligentes à l’entrée des métropoles vont être installées ou renforcer, dans les métropoles à faible émission comme Toulouse. Avec la loi Climat, les villes de plus de 150 000 habitants devront instaurer une zone à faible émission (ZFE).
D’ici 2025, avec la loi Climat, chacune des quarante-trois agglomérations françaises de plus de 150 000 habitants devront instaurer une ZFE. Santé publique France rappelle que l’émission de particules fines est responsable de plus 48 000 décès.
Depuis le 1er janvier, pour renforcer les restrictions, les voitures, poids lourds et autocars munis de la vignette Crit’Air 4 et 5, sont interdits à la circulation dans les ZFE de plusieurs métropoles françaises. Toujours dans l’objectif de diminuer la pollution de l’air, des milliers de caméras intelligentes vont être disposées aux différentes entrées des villes, dont Toulouse. Ces caméras de verbalisation ont la capacité de lire les plaques d’immatriculation associées aux vignettes Crit’Air, et les dérogations de certains véhicules.
Ces installations devront être autorisées par le préfet sous certaines conditions. L’une d’elles est la limitation à 15 % du contrôle quotidien des véhicules circulant dans les ZFE ou encore l’interdiction du contrôle permanent de l’ensemble des automobilistes.
Manque de liberté
Des caméras de vidéo-surveillances un peu partout, ça peut faire peur et surtout restreindre les droits et la liberté des automobilistes. Ces outils de contrôles seront, en effet, capables de trouver l’identité du conducteur, des données qui seront néanmoins supprimées 8 jours après la capture vidéo.