Ce mercredi 29 juin, Elisabeth Borne continue de rencontrer les dirigeants des groupes parlementaires pour établir un nouveau gouvernement. Le vote de confiance est encore incertain.
Au Palais Bourbon, de nouveaux postes vont être attribués après l’élection de la nouvelle présidente Yaël Braun-Pivet ce mardi. Aujourd’hui, la Première Ministre continue de négocier avec les chefs des groupes parlementaires au Parlement dans le but de former un gouvernement.
Elisabeth Borne tente de former une alliance pour faire adopter ses réformes. Ce mercredi, la cheffe du gouvernement accueillera le communiste André Chassaigne, la présidente du groupe La France Insoumise Matilde Panot, la présidente du Groupe du Rassemblement National Marine Le Pen, et les députés indépendants Bertrand Pancher et Christophe Naegelen.
Une incertitude sur le vote de confiance
Un décret détaillant la séance du 5 juillet à l’Assemblée nationale a été publié mercredi au Journal Officiel. Cette séance servira de « déclaration du gouvernement devant l’Assemblée Nationale et le Sénat ». Cela a fait beaucoup de bruit, car aucun vote de confiance n’a été évoqué à la fin du discours de politique générale d’Elisabeth Borne. Un porte-parole du gouvernement a déclaré que la question restait en suspens.
Depuis 1993, tous les gouvernements ont sollicité ce vote, même s’il n’est pas requis par la Constitution. La situation à laquelle est confrontée Elisabeth Borne est compliquée. En effet, la majorité des présidents parlementaires, qui occupent 245 des 577 sièges au total de la coalition Ensemble, n’est que relative. La Première Ministre court le risque de faire face à un large vote négatif contre le « non »
Le poste d’Elisabeth Borne en danger
Les députés LR doivent alors tous s’abstenir pour que la Première Ministre obtienne le vote de confiance. Sinon, face à une résistance quasi certaine du Nupes et du député RN, Elisabeth Borne risque de perdre la confiance de l’Assemblée. Si un tel scénario se produit, elle sera contrainte de démissionner.