Le président russe Vladimir Poutine a ordonné ce jeudi un cessez-le-feu en Ukraine, en raison du Noël orthodoxe le 6 et 7 janvier.
C’est une trêve de 36 heures pour une guerre qui perdure dans le temps. Alors que mille et une rumeurs circulent à propos de l’état de santé de Vladimir Poutine, ce dernier vient de demander une trêve de la guerre en Ukraine à son ministre de la Défense. Ainsi, sur tout le front devrait avoir lieu un cessez-le-feu de la part des forces armées russes du 6 janvier à 12h, jusqu’au 7 janvier à minuit. L’objectif selon le chef d’Etat Russe est de « permettre d’assister aux services religieux de Noël ».
Le Pape François versait, en début décembre, des larmes de tristesse à l’évocation de la situation en Ukraine pour Noël. La demande de Vladimir Poutine concerne les lignes de front, et non les missiles, ce qui ne garantit pas la sécurité des Ukrainiens, dont 80 % de la population est orthodoxe. Même si le pays fête depuis peu Noël le 25 décembre pour se démarquer du modèle Russe, il reste important pour le peuple de se rendre à l’église la nuit du 6 au 7 janvier pour les célébrations et les prières.
Loin de la trêve de Noël du 25 décembre 1914, où les soldats allemands, anglais et français étaient sortis des tranchées pour échanger des cigarettes et jouer au football ensemble, les prochains jours s’annoncent peu rassurants pour les célébrations en Ukraine, qui craignent « l’hypocrisie » de la part des Russes.