Le festival We Love Green a réuni des artistes de renoms comme le groupe français français Phoenix, le rappeur Orelsan mais encore l’artiste américain Pusha T. Cependant, l’aspect environnemental est placé avant toute chose et ceux dès l’entrée du festival.
We Love Green c’est aujourd’hui 12 ans d’existence. L’événement est une vraie référence musicale mais le festival qui se déroule aux bois de Vincennes, est perçu comme pionnier au niveau environnemental.
Le festival écolo
Dès les derniers contrôles de billets effectués, on trouve à notre droite un stand avec des gourdes consignés à 5 euros. Objectif, limiter l’utilisation des gobelets ou des bouteilles en plastique. En poursuivant notre chemin, on se rend compte de la grandeur du festival, on ne sait presque plus où donner de la tête. Devant nous, on retrouve au total plus d’une trentaine de stand de nourriture, tous 100 % végétariens. Et il y en a pour tous les goûts : entre hamburger végétarien, mafé ou cuisine marocaine, les choix ne manquent pas.
Toujours dans un but écologique, une friperie est également présente, où sont exposés des t-shirts, pulls, pantalons ou autres accessoires. S’il est demandé aux spectateurs de faire attention à leur consommation personnelle, c’est également le cas pour les artistes qui doivent suivent la même ligne directrice. En effet, il leur est demandé de ne consommer que le strict nécessaire concernant leur dépense énergétique. Concernant la nourriture ils sont logés à la même enseigne que les festivaliers : eux aussi doivent manger 100 % végé, la nourriture extérieure étant interdite. Au grand dame de certains artistes, comme l’a confirmé l’organisatrice Marie Sabot, au micro de France Inter.
Sensibiliser sans culpabiliser
L’objectif de ce festival c’est aussi sensibiliser et apprendre les petits gestes que l’on peut changer au quotidien. Durant les 3 jours du festival, de nombreuses conférences ont eu lieu dans cette optique. Le samedi de 13h30 à 18h50, plusieurs invités de marque, comme la militante écologique Camille Etienne ou Thomas Wagner, qui détient un média indépendant traitant du changement climatique, sont venus aborder plusieurs thématiques. Parmi elles, « verdir notre assiette pour sauver la planète », « créer des scénographies éco-responsables » et bien d’autres questions.
Rebelotte le dimanche avec de nouveaux invités dont Raphael Glucksmann, député européen, ou Salomé Saqué, écrivaine qui traite entre autre du réchauffement climatique. Pendant près de 6 heures, les différents invités se sont cette fois-ci exprimer sur d’autres problématiques telles que « voyager autrement », « climat : comment changer nos imaginaires ? » Ou « créer avec la nature ». Toutes ces conférences se sont déroulées de manière très ludique où l’échange était placé au coeur de cette initiative.