L’Union européenne va débloquer 450 millions d’euros pour acheter des armes destinées aux forces armées d’Ukraine, mais plusieurs autres mesures sont mises en place par les différents gouvernements.
Pour que l’Ukraine puisse résister face à la force de frappe russe, il leur faut de l’aide. Et pour la première fois, l’UE va fournir des armements à un pays tiers, à l’aide du financement de la « Facilité européenne pour la paix », prévu pour prévenir les conflits. Le budget est de 450 millions d’euros. Les ministres de la défense de l’Union se sont réunis en urgence ce lundi, afin de convertir ce financement en armement et organiser leurs acheminements. Au-delà de cette aide, quelques pays ont, de leurs pleins grés, déjà ravitaillé l’Ukraine en armement : l’Allemagne, la Suède ou encore la Finlande ont chacun rompu avec leur doctrine de neutralité et comptent livrer plusieurs armes, ainsi que du carburant.
Des aides humanitaires
Plus de 500 000 réfugiés ukrainiens ont déjà fui le pays depuis l’invasion russe. Mais de nombreux civils sont toujours coincés dans ces zones dangereuses d’Ukraine, au milieu des bombardements, contraints de se réfugier dans les sous-sols comme les métros.
Ici encore, plusieurs états se mobilisent : Washington a annoncé ce dimanche envoyer 54 millions de dollars supplémentaires à Kiev, tout comme l’Italie et la Belgique, qui ont versé respectivement 110 millions d’euros et 3 millions d’euros en aide humanitaire. La Grèce, les Pays-Bas et l’Israël s’engagent à fournir du matériel médical et humanitaire. Quant à la France, elle a libéré 33 tonnes d’aides humanitaire pour les réfugiés ukrainiens en Pologne et 30 tonnes pour la Moldavie. Mardi 1er mars, Ursula Von der Leyen a déclaré que Bruxelles fournira 500 millions de dollars supplémentaires pour aider à faire face aux « conséquences humanitaires » de la guerre en Ukraine.
Plusieurs associations locales et internationales se mobilisent également pour collecter des dons destinés à la population. Pour y participer, vous pouvez vous renseigner auprès de l’ONU ainsi que la Croix-rouge qui œuvrent pour les réfugiés.