En ce 15 novembre, les Nations Unies ont communiqué une estimation dans laquelle la Terre franchira aujourd’hui le cap des 8 milliards de personnes sur Terre.
En 1975, la population mondiale comptait quatre milliards de personnes. 47 ans plus tard, le chiffre a doublé. Et il va encore augmenter d’ici 2050 avec environ 9,7 milliards de personnes sur la planète, la population mondiale atteindra un pic en 2080 avec près de 10,4 milliards d’êtres humains sur Terre. Entre 2080 et 2100, une stagnation de la population pourrait voir le jour selon les spécialistes.
La répartition de la population
Dans quel continent compte–t-on le plus d’habitants ? Et le moins ? Selon les statistiques des Nations Unies, c’est sans surprise l’Asie qui compte le plus d’habitants sur la planète en 2022. Le continent asiatique représente 59 % de la population mondiale, soit près de 4,7 milliards de personnes sur le continent. Avec la Chine et ses 1,4 milliard d’habitants et l’Inde avec près de 1,3 milliard d’habitants.
De l’autre côté, c’est l’Océanie qui compte le moins d’habitants, sa population ne représentant que 1 % de la population mondiale. L’Europe quant à elle, représente 9 % de la population mondiale. L’Amérique du Nord 5 %, l’Afrique 18 % et l’Amérique latine (dont les Caraïbes) 8 %.
Le taux de croissance en 2022
D’après, les Nations Unies, les « pays d’Afrique subsaharienne » vont « contribuer à plus de la moitié de l’augmentation prévue jusqu’en 2050 ». Le taux de croissance de la population, continue de s’accroître majoritairement dans les pays d’Afrique subsaharienne, entre 2 % et 5 % de taux de croissance par apport à 2021 pour ces pays-là.
La population va stagner plus tard ?
D’après Gilles Pison, démographe à l’Institut national d’études démographique, la population stagnera, atteingnant un pic d’ici 2080. Il explique sur franceinfo :
« Le démographe ne sait pas prédire les catastrophes ou les changements brutaux. Donc il prolonge les tendances d’aujourd’hui. Et l’on observe que la croissance démographique se poursuit, mais à un rythme qui décélère depuis 60 ans déjà. »
L’une des raisons de cette future stagnation est le fait que le taux de fécondité baisse dans le monde. Et cette tendance, « ne date pas d’hier », précise le démographe à franceinfo. Il explique que la « limitation volontaire du nombre d’enfants est apparue il y a deux siècles déjà », elle a débuté avant tout en « Europe, et en Amérique du Nord », avant de « se diffuser ensuite sur tous les continents ».