Le sous-marin nucléaire russe Belgorod aurait disparu des radars ce jeudi 6 octobre. Par crainte, l’Otan a prévenu ses États membres du déploiement de « Poséidon » : l’arme la plus puissante du monde.
Ce n’est pas la première fois que Vladimir Poutine évoque le possible emploi de l’arme nucléaire envers l’Ukraine. Cependant, ses dires pourraient devenir réalité. Depuis l’offensive lancée par la Russie, le plan ne s’est pas déroulé conformément à l’organisation établie par son état-major. Cependant, ces derniers jours, plusieurs images et vidéos diffusées via les réseaux sociaux, montrent que le Kremlin ne « bluffe » pas.
« Ceux qui essaient de nous faire chanter avec des armes nucléaires doivent savoir que la rose des vents peut tourner dans leur direction », avait menacé Vladimir Poutine il y a quelques semaines.
Une puissance cachée depuis des années
Pour rappel, le K-329 Belgorod est le sous-marin nucléaire le plus long du monde. Lancé en 1992 et seulement présenté en 2018 par le Kremlin, ce submersible de 184 mètres de long à visées stratégiques fait partie des systèmes d’armes les plus sophistiqués du monde. L’arme nucléaire « Poséidon » 2M39 (torpilles-drones à charge nucléaire d’une puissance de 100 mégatonnes) serait capable de détruire non seulement n’importe quelle ville côtière (en créant un tsunami radioactif de plus de 500 mètres), mais également une base navale ou un pays.
Pour rappel, les bombes nucléaires américaines d’Hiroshima et Nagasaki lancées les 6 et 9 août 1945 faisaient l’équivalent d’une puissance de 15 et 20 mégatonnes, soit 5 fois plus qu’aujourd’hui. En outre, il peut lancer des petits sous-marins nucléaires ayant pour objectif des missions de renseignements ou de sabotages.
« Nous n’avons pas été confrontés à la perspective d’une apocalypse depuis Kennedy et la crise des missiles cubains en 1962 », a exprimé Joe Biden.
D’après le journal The Times, Vladimir Poutine préparerait un test nucléaire pour envoyer « un important signal à l’Occident ». Celui-ci pourrait s’effectuer en effet quelques jours après la partielle mobilisation et annexion des quatre régions ukrainiennes (Zaporijjia, Donetsk, Lougansk et Kherson). Le Kremlin serait prêt à mettre à exécution sa menace : utiliser tous les moyens à sa disposition si un pays décidait de se mettre sur sa route. De son côté, le président américain Joe Biden s’est montré très inquiet face aux menaces russes concernant l’arme nucléaire.