Après les deux tours des législatives, trois hypothèses sont envisageables sur le futur visage qu’aura l’Assemblée nationale.
Le premier tour se déroulera ce 12 juin. Le second dimanche 19 juin. A l’issue de ces deux tours, les 577 députés seront élus pour les cinq prochaines années à moins d’une dissolution de l’Assemblée nationale. Trois scénarios sont alors possibles.
Une majorité présidentielle
Ce terme désigne sous la Cinquième République les partis politiques et groupes parlementaires qui soutiennent l’action du président de la République française, lorsqu’ils sont majoritaires à l’Assemblée nationale. Parmi les trois scénarios possibles, le premier s’obtient si et seulement si 289 députés proviennent de la formation politique du chef d’Etat.
Une majorité relative
Une majorité simple résulte du plus grand nombre des voix obtenues pour un concurrent par rapport aux autres concurrents.
Une cohabition
Une « cohabitation » désigne la conjoncture politique dans laquelle le Président et la majorité des députés sont de tendances politiques opposées. Le Gouvernement étant responsable devant l’Assemblée nationale (d’après art. 20, al. 3, 49 et 50 de la Constitution du 4 octobre 1958), le chef d’Etat a vocation à nommer à la tête de ce Gouvernement une personnalité qui puisse avoir l’appui de la majorité à l’Assemblée nationale.
Ces trois scénarios résulteront du parti des députés élus. À partir de 15 députés, un groupe politique peut se former.