Beaucoup de professeurs s’inquiètent à propos du scandale de la notation du baccalauréat. En effet, il semblerait que la bienveillance lors du Covid a été prolongée au point de devenir la nouvelle norme du bac.
Avec le temps, le taux de réussite du baccalauréat augmente. En 2020, 98,4 % des élèves ont été admis au bac général lors de la première année de l’épidémie de Covid-19. Aucune épreuve n’avait alors eu lieu. 97,5 % ont été reçus en 2021. Seul l’épreuve de philosophie et le grand oral avaient eu lieu. En comparaison, le taux de réussite en 2000 était de 79,9 % en filière générale.
Le week-end des 11 et 12 juin, des correcteurs d’épreuves ont affirmé avoir vu leurs notations rehaussées dans le logiciel de correction. L’éducation nationale a affirmé un “défaut de communication”. En effet, l’institution a reconnu une “harmonisation” qui avait eu lieu pour égaliser les notes de spécialité. Cependant, selon les correcteurs il ne s’agit pas d’une harmonisation.
Cette harmonisation date surtout de 2020, période durant laquelle la première pandémie avait eu lieu et le baccalauréat avait alors été intégralement en contrôle continu. Les notes différentes d’un lycée à un autre ont été harmonisés, de façon à maintenir certaines moyennes ou les augmenter. Cependant, cela devait rester exceptionnel et s’appliquer uniquement durant le contexte du Covid-19.
Or, cette notation fausse les résultats et augmente ainsi considérablement le taux de réussite. Les notations ne sont alors pas objectives et beaucoup d’irrégularités ont lieu.
Cette controverse intervient dans le même temps qu’une autre polémique. En effet, Sylvie Germain, écrivaine française a été menacée et harcelée sur internet. Un extrait de son roman “Jours de colère” avait été proposé au bac de français. Il a été jugé trop compliqué par certains élèves.