« Sandrine Rousseau n’assume plus de responsabilités au sein de la campagne écologiste », annonçait le directeur de campagne, Mounir Satouri, dans la soirée du jeudi 3 mars dans un communiqué de quatre lignes.
Justifiant l’exclusion de Sandrine Rousseau de l’équipe de campagne du candidat EELV : un article du Parisien rapportant des avis critiques sur la stratégie du parti. Un discours « flou », une campagne manquant d’un « récit ». Elle poursuit : « Zemmour ou Macron imposent un récit. Nous, on vend des chaudières. » Pour la finaliste de la primaire écologiste, il serait même possible que le candidat à l’élection présidentielle se trouve en dessous des 5%, le soir du 10 avril. Des propos que Sandrine Rousseau dément auprès de l’Agence France Presse, mentionnant des « propos rapportés, de couloirs ».
« Nos grands stratèges politiques sont juste nuls ! Je deviens folle ! Ils se plantent sur tout… C’est un gâchis », aurait déclaré Sandrine Rousseau, selon Le Parisien.
Dans le communiqué, le directeur de campagne estime que cet article « illustre ses choix de faire prévaloir une expression personnelle sur le collectif », avant d’ajouter : « Nous prenons acte de sa décision. Sandrine Rousseau n’assume donc plus de responsabilités au sein de la campagne écologiste. » Ainsi, Rousseau « ne préside plus le conseil politique, elle n’est plus conseillère spéciale du candidat », a-t-il précisé à l’AFP.