Le samedi 26 février, le chef de l’État français a fait une apparition au salon de l’agriculture, qui se tient aux portes de Versailles à Paris jusqu’au 6 mars. Malgré las tensions internationales persistantes depuis plusieurs jours, le président a fait une promesse : mener un combat pour que les agriculteurs soient rémunérés de façon juste.
Négociations commerciales
Le premier mars arrive à grand pas, donc la fin des négociations annuelles. Pour autant, même si beaucoup de contrats n’ont pas encore été signés. Cela n’a pas empêché Emmanuel Macron de promettre aux agriculteurs qu’il mènerait un combat pour leur juste rémunération jusqu’à la dernière minute.
L’agriculture mise au premier plan
Le chef de l’État a expliqué que la loi Egalim 2 ne fait pas tout : cette dernière datant de fin 2021 complétant celle de 2018 vise « à protéger la rémunération des agriculteurs […] assurer une plus juste rémunération des agriculteurs, en rééquilibrant les relations commerciales entre les différents maillons de la chaine alimentaire et agroalimentaire ». Il en vient à expliquer que depuis de nombreuses années, la valeur au travail des agriculteurs leur été enlevée. Non pas volontairement contre les agriculteurs, mais parce que le pays n’accordait pas d’importance à l’alimentation.
Durant son quinquennat, Emmanuel Macron n’a pas cessé de rappeler l’importance de l’agriculture. Le salon de l’agriculture 2018 le rappelle : le Président avait invité 1 000 jeunes agriculteurs à l’Élysée, parce qu’il comptait s’appuyer sur la « génération Y ». On peut saluer le fait qu’il ait suivi son programme vis à vis des agriculteurs et ces derniers en sont reconnaissants.
La guerre Ukraine-Russie impact le monde agricole
Le président a mis en garde le monde agricole vis à vis de la guerre menée ces derniers jours, car elle ne serait pas sans conséquences. Emmanuel Macron a prévenu qu’il y en aura sur « l’augmentation des coûts de l’énergie, […] l’alimentation du bétail, son coût, peut-être même la capacité à fournir ». Il a cependant assuré qu’un « plan de résilience » était en cours d’élaboration.