Un réseau de proxénétisme international a été découvert. Cette organisation passait par la Colombie, la France et l’Espagne. 12 personnes ont été interpellées, et 50 victimes identifiées.
Les femmes impliquées dans ce réseau de proxénétisme étaient d’origine sud-américaine, on y trouve des femmes de Colombie, du Paraguay mais aussi du Pérou et du Vénézuela. Ces femmes seraient âgées de 20 à 40 ans. Les initiateurs de ce réseau ? Cela serait un couple, composé d’un homme colombien et d’une femme vénézuélienne. Ils sont également soupçonnés de traite d’être humains à distance. Selon l’enquête de l’Office central, 12 personnes ont été interpellées simultanément dans les 3 pays. 4 en France, 6 en Espagne et 2 en Colombie.
Prises au piège !
Les femmes faisant partie du réseau de proxénétisme, venaient en Europe dans le but de trouver un travail et de quitter la misère. Arrivées en France, elles se faisaient piéger et prostituer. Les gains générés par cette association de malfaiteurs s’élèveraient à 30 millions d’euros. Malheureusement pour elles, les femmes finissaient dans des appartements dans lesquels elles étaient soumises à la prostitution. Cela a été le cas pour 50 femmes environ, Elvire Arrighi, la dirigeante de l’OCRTEH, rapporte que cela était fait « à un rythme très soutenu » par une « organisation quasi-industrielle ».
« Les cinquante victimes que nous avons identifiées dans le cadre de l’enquête sont vraiment en situation de vulnérabilité extrême », rajoute t-elle. Les femmes connaissent une moyenne de 12 passes par jour et ne parlent pas le français.
L’argent récolté en France ( 1 femme/jour ≈ 1000 € ), était envoyé en Colombie et était blanchi.
L’enquête a été ouverte car 2 des femmes exploitées dans ce réseau de proxénétisme ont été déposer plainte. L’organisation de cette mascarade était très précise, les profils des femmes étaient mis à la vue des prospects sur des sites dédiés à cela. Une fois que le client avait décidé, il appelait un numéro de téléphone français, mais dont l’appareil se situait en Espagne. Les personnes qui géraient les téléphones pouvaient être considérées comme des « secrétaires ». Elles fixaient : rendez-vous, prix, ainsi que l’agenda et les prestations des femmes du réseau de proxénétisme.
En septembre 2021 à Paris, une information judiciaire a été ouverte par la Juridiction nationale chargée de la lutte contre la criminalité organisée. Il était nécessaire que la police coopère à l’international dans le but de démanteler le réseau de proxénétisme. Concernant les 12 interpellations : Les 4 personnes interpellées en France sont en garde à vue, 6 mandats d’arrêt européens ont été demandés pour ceux en Espagne et le couple a été placé en détention provisoire en Colombie.