Un projet RER dans 10 métropoles annoncé par Emmanuel Macron. La crise énergétique va provoquer la hausse du prix des tickets du métro parisien. On vous explique les dernières informations concernant les transports.
Dans une vidéo publiée sur la chaîne YouTube du président de la République, Emmanuel Macron répond à des questions et annonce son souhait de développer un réseau de RER (Réseau Express Régional) dans 10 grandes métropoles françaises. D’un autre côté, une hausse du prix des tickets de métro de la région d’Île-de-France pourrait être observée prochainement, alors que le prix du pass Navigo va aussi monter au début de l’année 2023.
Projet RER dans 10 métropoles
Ainsi, le chef de l’État a fait part de ses réponses sur certains points importants dans sa dernière vidéo YouTube, publiée le dimanche 27 novembre. Il a fait son annonce sur le RER, à partir de 8 minutes 35 dans sa vidéo.
Développer un RER dans les « dix grandes agglomérations françaises » pour « tenir notre ambition écologique », a expliqué le président sur sa vidéo. Avec cette annonce, Emmanuel Macron a surpris les Français car personne ne s’attendait à cette annonce soudaine. Carole Delga, présidente de la région d’Occitanie espère « qu’il ne s’agit pas que d’une annonce et qu’elle se transformera rapidement en actes concrets », a-t-elle déclaré sur Franceinfo.
Emmanuel Macron déclare dans cette séquence vidéo qu’il faut « se doter d’une vraie stratégie de transports urbains », c’est « l’objectif pour l’écologie, l’économie, la qualité de vie ». D’après l’Élysée et l’entourage du président de la République Française, ces projets mettront probablement « dix ans ou plus » avant d’être finalisés.
« Le conseil d’orientation des infrastructures de transports travaille en ce moment à identifier les projets qui pourront être lancés en premier. Il devrait rendre ses conclusions d’ici un mois », a précisé l’Élysée.
Hausse du prix des tickets du métro parisien
D’après des informations de Franceinfo récoltées auprès d’Île-de-France Mobilités, la région parisienne compte revoir le prix d’un ticket de métro. Actuellement, le prix d’un seul ticket vaut 1,90 euros et pourrait monter à 2,30 euros d’ici le 1er janvier 2023. Soit une hausse de 21 %.
La cause de cette future augmentation : la crise énergétique. En effet, Île-de-France Mobilités (IDFM) souhaite monter le prix de ces tickets de métro à cause de l’inflation qui a contribué à la hausse des coûts de fonctionnement. Olivier Véran, porte-parole du gouvernement, estime que « ce n’est pas le bon moment parce que les Français font face à l’inflation », a-t-il déclaré sur France Inter.
.@olivierveran, porte-parole du gouvernement, sur l'augmentation du prix des transports en IDF : "C'est pas le bon moment, ceux qui prennent les transports en commun font partie de la classe moyenne" #le7930inter pic.twitter.com/CHDO1Cix9B
— France Inter (@franceinter) November 28, 2022
De plus, la hausse du pass Navigo sera prochainement finalisée lors du conseil d’administration d’Île-de-France Mobilités, le 7 décembre.
Augmentation du pass Navigo bientôt actée ?
En effet, le tarif du pass Navigo mensuel devrait passer 75 euros à 90 euros, dès le 1er janvier 2023. Toutefois, Valérie Pécresse (LR), présidente de l’autorité régionale des transports d’IDFM, avait expliqué que cette hausse pourrait se limiter à 80 euros « si le Parlement vote une hausse de la contribution des entreprises, via un amendement au projet de loi de Finances », nous rapporte 20minutes, cependant le gouvernement refuse que les entreprises soient touchées par une augmentation des impôts.
Ce lundi, Valérie Pécresse a envoyé une lettre à tous les maires de la région d’Île-de-France. Interrogée par BFMTV, elle demande à ces élus locaux de « mettre le gouvernement devant ses responsabilités », elle dit aussi dans cette lettre qu’elle a proposé « à la Première ministre et au ministre des Transports toute une série de propositions qu’ils ont balayées d’un revers de main : baisse de la TVA, hausse du versement mobilité des entreprises, transformation en subvention de la dette Covid, taxe de séjour sur les hôtels de plus de 4 étoiles ».