Le président des Républicains, Christian Jacob, a affirmé aujourd’hui vouloir un « groupe indépendant » et ne permettra pas la « double appartenance ».
Les élections législatives arrivent à grands pas, et des alliances commencent à être discutées dans certains partis. De leurs côtés, les Républicains ont organisé ce matin un comité stratégique, ayant pour but de se concerter sur l’avenir du parti. Christian Jacob a exclu la possibilité d’une « double appartenance » à LR et à la majorité, mais également aux partis Reconquête !, d’Éric Zemmour, et Horizons d’Edouard Philippe. Une position adoptée à l’unanimité, moins deux abstentions (Philippe Juvin et Damian Abad), selon France Télévisions.
Invitée sur RTL aujourd’hui, Nadine Morano s’est elle aussi montrée ferme sur ce sujet.
« Les Républicains ont décidé ce matin que nous conserverions notre vision indépendante de la politique (…) Il est hors de question de se noyer dans le magma que veut Emmanuel Macron », a-t-elle déclaré en direct, avant de reprendre : « Ceux qui porteront nos couleurs seront des candidats de la droite et du centre«
Quid des autres partis ?
Alors qu’Eric Zemmour avait tenté de tendre la main à Marine Le Pen pour une potentielle alliance, un pacte entre les deux partis paraît aujourd’hui impossible. Après les déclarations du président de Reconquête ! suite à la défaite de la candidate à l’élection présidentielle, certaines têtes du RN, comme Louis Aillaud ont réagit aux propos de l’homme qui a obtenu 7% au premier tour. « Il faut qu’il dégonfle sa tête, qui est énorme, et qu’il arrête d’insulter les gens », avait déclaré le maire de Perpignan au lendemain du second tour.
Pour ce qui est de Yannick Jadot, qui a recueilli quasiment autant de voix que la candidate des Républicains au premier tour, il ne veut pas d’une coalition dont Mélenchon serait le « chef ». Invité sur France Inter, le candidat d’EELV a prôné une coalition de « toutes les forces de gauche (…) pour qu’on envoie le plus de députés possibles à l’Assemblée nationale ». Cependant, il estime que « cela ne marchera pas » si les partis doivent se ranger derrière le chef de file des Insoumis.