Pour sa rentrée, Emmanuel Macron s’est exprimé dans les pages du Point. Il a pu s’exprimer sur différents sujets, mais l’éducation reste un de ses sujets de prédilection.
« L’école est devenu un sujet régalien. C’est dans les salles de classe que se murmure la France et que s’apprennent nos valeurs. Compte tenu des enjeux, l’éducation fait partie du domaine réservé du Président. » a déclaré le chef de l’État.
Emmanuel Macron le dit lui-même, il parle beaucoup de l’école et veut une transformation profonde de l’Éducation nationale. Pourquoi ? Parce que selon lui, l’école est « le cœur des savoirs fondamentaux » et permet d’apprendre à lire et écrire bien sûre mais aussi à « se comporter » comme une nation.
Après avoir fait des classes plus petites pour les CP et les CE1, Emmanuel Macron souhaite faire de même pour les classes des grandes sections. Pour la primaire, le Président souhaite mettre en place des évaluations tous les ans pour valider les acquis avant de passer dans la classe supérieure. Jusqu’au collège, Emmanuel Macron ne veut se concentrer que sur les résultats académiques et l’apprentissage pure et simple.
« Il faut cesser d’envoyer en sixième 20% d’élèves qui ne savent pas lire, écrire et compter. »
Pour le collège, le chef de l’État a d’autres ambitions. Les résultats restent importants avec des renforcements en français et en mathématiques prévus pour les 6è et 5è, à la place de l’heure de technologie, et la possibilité de raccourcir les vacances pour les élèves qui en ont besoin, mais ce n’est pas tout.
Pour lutter contre le décrochage, Emmanuel Macron mise sur d’autres sortes de savoirs et d’apprentissage. Il souhaite instaurer la demi-heure de sport par jour, renforcer l’éducation artistique et culturelle, mettre en place un dispositif sur l’orientation dès la cinquième, l’enseignement chronologique de l’histoire et enfin une meilleure éducation civique qui se basera sur des « textes fondamentaux ». Avec ses dispositifs, Emmanuel Macron veut permettre aux jeunes de trouver leur voie, et il se dit prêt à « laisser l’innovation se faire au cœur des établissements ».
Pour les jeunes adultes, Emmanuel Macron veut des formations avec de réelles débouchés pour les élèves. Il souhaite également arrêter l’idée préconçue que l’université est le seul avenir des étudiants, en revalorisant l’image des formations professionnels. Cela s’effectuera par l’obligation de rémunération des stages ou pour les entreprises, l’obligation de plus s’impliquer dans les formations.
Et pour les enseignants ?
« Plus aucun enseignant ne sera payé moins de 2 000 euros à partir de cette rentrée. »
Cette hausse des salaires ne prend pas en compte l’ajout de 500 euros en plus si un enseignant accepte de faire des remplacements. Ces annonces s’inscrivent dans le sens des déclarations faites par le ministre de l’Éducation nationale, Gabriel Attal, à la Réunion la semaine dernière.
Même si pour les syndicats des enseignants cela n’est pas suffisant, le Président rappelle qu’aucune revalorisation de la sorte n’avait été faite depuis 30 ans. Il ne reste maintenant qu’à attendre les premières fiches de paie pour vérifier si la promesse sera tenue. Grâce à cette augmentation des salaires, Emmanuel Macron veut récupérer la confiance des enseignants qu’il considère comme des « grands républicains » et veut réinstaurer leur respect à l’école.
« Il n’y a à mes yeux qu’un chemin : l’autorité des savoirs, l’autorité des maîtres, une école de la transmission, de l’esprit critique et de la confiance. » a déclaré Emmanuel Macron pour conclure son entretien.
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