Le projet de loi d’accélération des énergies renouvelables est définitivement adopté au parlement. Le vote fait débat, mais la décision est prise et paraît être, selon la plupart des politiques, une bonne initiative pour la planète.
Ce mardi 7 février, ce grand vote est acquis au Sénat, par 300 voix pour un projet je loin d’accélération des énergies renouvelables, contre 13. Les 13 en question, sont 10 sénateurs LR et trois centristes. Un objectif fixé par Emmanuel Macron qui souhaite multiplier par dix, en 2050, la capacité de production d’énergie solaire. Un projet nécessaire pour faire face à l’urgence climatique et qui voit enfin le jour.
Les zones d’accélération et d’inclusion
Agnès Pannier-Runacher, femme politique française et haut-fonctionnaire, rajoute que « les élus locaux proposent et ont le dernier mot sur le zonage des énergies renouvelables », selon elle « les zones d’exclusions, ne seront possibles que pour les territoires qui valident des zones d’accélérations ». Mais qu’est-ce que les zones d’exclusions et d’accélérations ? Les zones d’accélérations sont les lieus d’implantations du projet d’énergies renouvelables. Ces zones sont définies par les communes, après vote et concertation des citoyens, puis transmises à un référent préfectoral, qui configurera une cartographie départementale pour sélectionner les zones.
Si celle-ci suffisent à atteindre les objectifs régionaux prévu pour la date du 31 décembre 2027, les maires auront la possibilité de choisir les zones d’inclusion. Quant aux zones d’inclusion, ce sont les lieux inclus dans la ville, comme les parcs nationaux ou les réserves naturelles. Cette demande avait été réclamée par les LR, puis approuvée par l’assemblée générale.
Tout le monde est d’accord avec cette nouvelle loi ?
Le ministre de la Transition énergétique déclare que « l’enjeu de ce texte est de lever tous les verrous qui retardent le déploiement des projets, ni plus, ni moins ». Les avis sont partagés et la plupart des politiques et professionnels donnent leurs opinions après la nouvelle.
Sophie Primas, présidente LR, elle aussi, réagit et souligne : « Nous avons voulu donner la main aux élus », en notant qu’il s’agissait d’une idée convenable, et qu’il fallait mieux faire comme ça. Le dernier témoignage provient de l’écologiste Ronan Dantec, qui explique qu’il craint un dispositif « bloquant et ralentissant ».