La Commission de contrôle de la campagne électorale (CNCCEP) demande à la candidate RN, Marine le Pen, des précisions sur sa profession de foi. Notamment sur des chiffres concernant l’immigration et la sécurité.
Après son passage au second tour de l’élection présidentielle, Marine Le Pen est au cœur d’un conflit. En effet, sa profession de foi, c’est-à-dire le document réalisé par un candidat à une élection politique pour présenter son programme et ses idées majeures sur lesquels il s’engage une fois élu, coince pour la CNCCEP. « +31 % d’agressions volontaires depuis 2017″ et « 1,5 million d’immigrés supplémentaires entrés légalement en France depuis 2017 », c’est ce que révèle cette profession de foi.
Mais le problème est la source : le ministère de l’Intérieur. Mais ce dernier ne reconnaît pas ces chiffres, « Ce ne sont pas des statistiques, mais un regroupement de chiffres que l’on pourrait qualifier de très hasardeux », assure une personne anonyme se chargeant du dossier. Le « gendarme » de la campagne réclame des clarifications sur ce sujet-là.
Pas d’inquiétude pour le Rassemblement National
Un proche de Marine Le Pen est très agacé, mais pas inquiet, « Nos sources sont sûres, nous les avons déjà transmises à plusieurs reprises à la commission. D’ailleurs, ces chiffres figuraient déjà sur la profession de foi du 1er tour. Le seul objectif de tout cela, c’est de nous faire perdre un temps précieux. » Marine Le Pen a également réagi mercredi matin et affirme que sa profession de foi est sourcée. À voir ce que les conclusions de l’enquête donneront.
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