Alors que le monde s’alarme et s’active petit à petit sur l’urgence climatique et environnementale, un bilan réalisé par 14 chercheurs de l’Université de Stockholm révèle l’urgence d’un « trop plein » de produits chimiques et de la pollution qui menaceraient la planète.
Plastique, tissus synthétique, médicaments, pesticides… les produits utilisés au quotidien par l’Homme ont été multipliés par 50 en 70 ans et continueront d’augmenter de manière exponentielle.
Le plus gros problème réside dans le fait que les molécules de synthèse persistent dans l’environnement et menacent donc les écosystèmes. D’après les calculs de ces chercheurs, nous avons franchi un seuil critique qui risque malheureusement d’avoir des répercussions durables sur la nature et sur le vivant.
La matière plastique et la pollution qui ne cesse alors d’augmenter pose l’un des plus gros problèmes. Cette matière reste présente dans la nature durant des dizaines d’années notamment sous forme de micro-plastiques que l’on peut retrouver partout : dans l’air pur, les fonds océaniques et mêmes les sols.
Il restera alors difficile pour les autorités compétentes et le gouvernement d’évaluer les risques et d’agir en conséquence afin d’éliminer cette pollution.
Un rapport paru la semaine dernière indique que sur les 500 milliards de tonnes des matières premières vierges utilisées dans le monde depuis 2015, seulement moins de 10% ont été recyclés et que le reste finit en déchets. L’humanité consomme 70% de ressources vierges en trop par rapport à ses capacités de renouvellement. C’est alors qu’une lueur d’espoir peut naitre en agissant rapidement par l’adoption d’une économie plus transparente et circulaire et de rendre le recyclage non plus comme une option mais une obligation.