Ces dernières semaines, le débat sur l’avortement aux États-Unis fait parler de lui. Après que le droit à l’avortement puisse être bafoué par la Cour suprême, l’Oklahoma va peut-être devenir l’état le plus strict sur la question de l’avortement.
Ce jeudi 19 mai, le Parlement de l’Oklahoma a adopté une loi visant l’avortement. Déjà presque supprimé aux États-Unis, l’avortement pourrait être banni dès la fécondation dans l’état de l’Oklahoma. Le texte n’a pas été encore signé par le gouverneur Kevin Stitt. Ce dernier a déclaré qu’il signerait toute loi visant à restreindre l’avortement. Le républicain signera sûrement ce texte dans quelques jours.
Avec ce qu’il se passe concernant l’avortement aux États-Unis, de nombreux citoyens protestent. En effet, la Cour suprême des États-Unis d’Amérique serait en passe de faire un bon de 50 ans en arrière et supprimer le droit à l’avortement dans tout le pays. Certains états avaient déjà leur loi sur ce sujet-là, notamment le Texas, qui a donné l’exemple pour l’Oklahoma.
Today, Oklahoma passed a law effectively banning abortion from the moment of fertilization—the latest in a series of blatant attacks on women by extremist legislators. It has never been more urgent that we elect pro-choice leaders at the local, state, and federal level.
— Vice President Kamala Harris (@VP) May 19, 2022
Avec le système politique complexe américain, le président au pouvoir, Joe Biden, démocrate, n’a pas assez de juges pour contrer les décisions des juges républicains nommés par Donald Trump durant son mandat et avant son départ de la Maison Blanche.