Alors qu’ils étaient pris en charge, certains migrants de l’Ocean Viking se sont fait la malle, tandis ce que d’autres se voient refuser leur demande d’asile.
Depuis leur débarquement à Toulon dans le sud de la France, les migrants de l’Ocean Viking ont été transférés vers le centre de vacances de la presqu’île de Giens. Un centre transformé en une « zone d’attente » internationale fermée d’où ils ne peuvent plus sortir. Sur les 234 rescapés, 44 ont été reconnus mineurs et « 60 peuvent demander l’asile, notamment des Syriens, des Soudanais, des Érythréens », a déclaré Gérald Darmanin.
Il n’en reste plus que 18
Ils étaient 44 et il n’en reste plus que 18. La plupart des mineurs non accompagnés de l’Ocean Viking ont quitté l’encadrement qui leur assurait une prise en charge médico-sociale. Jean-Louis Masson, président LR du conseil du Var, a confirmé cette information au Figaro. Selon lui, « 3 des 44 mineurs avaient déjà fugué dès le lendemain et le surlendemain de leur prise en charge ».
« Ce matin, cela fait 23 mineurs de plus qui manquent à l’appel, pour un total de 26 », ajoute-t-il.
La plupart auraient choisi de partir clandestinement pour l’Allemagne, la Norvège ou la Suède, où ils connaissent de la famille ou des amis.
44 migrants vont être expulsés
Au moins 44 des 234 rescapés du navire Ocean Viking vont être expulsés vers leur pays d’origine, a annoncé mardi le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin. Les demandes d’asile de ces étrangers ont été rejetées. Une fois leur état de santé le permettant, ils seront expulsés vers leur pays d’origine.
Quant aux autres, deux tiers des rescapés doivent être relocalisés dans onze autres pays européens. À savoir l’Allemagne, la Bulgarie, la Croatie, la Finlande, l’Irlande, la Lituanie, le Luxembourg, Malte, la Norvège, le Portugal et la Roumanie.