Les forces armées françaises se retirent du Mali retour sur une opération au Sahel
Emmanuel Macron a annoncé le 17 février le retour des troupes françaises l’heure est donc au bilan. D’un point de vue militaire il est impossible de considérer cette opération comme un échec puisqu’à l’arrivé des forces françaises en 2013 l’état Malien était au bord du gouffre et des forcent djihadistes menaçaient la capitale Bamako. « Stopper les colonnes terroristes » , voila les mots de François Hollande lors de l’engagement des troupes françaises.
Le départ de “Barkhane” et “Takuba” crée un vide. Nous serons obligés d’acheter des armes, d’avoir une plus grande professionnalisation, mais c’est notre devoir aussi. Les armées nationales doivent régler les problèmes sur nos territoires nationaux et c’est cela notre philosophie »a déclaré M. Ouattara dans un entretien à RFI et France 24.
58 : c’est le nombre de soldats Français mort lors des opération Serval et Barkhane.
Une incapacité de l’état Malien à proposer une alternative au djihadisme
Le problème est réellement la. Le nord du pays en situation d’extrême pauvreté et n’a pas d’autres choix que de se soumettre au djihadistes et leurs proposition d’argent qui ne peuvent être refusé pour ne pas être tué … D’un coté politique il n’y a aucune progression, les coup d’états s’enchainent et un climat d’instabilité s’installe alors dans le pays. Le nord du pays est contrôlé par les groupes djihadistes et le sud est victime de la corruption.
Un retrait qui va profiter au djihadistes
Le retrait des troupes française pourrait créer un « vide » dont les groupes terroristes pourrait profiter, certains militaires redoutent un retour rapide au Mali notamment avec l’arrivé du groupe pro Russe Wagner, qui compte instaurer un nouveau régime politique a Bamako ainsi que les djihadistes du nord du Mali.
Wagner est une milice privée qui s’est illustrée par des exactions. C’est absolument inconciliable avec notre présence. a déclaré Jean Yves le Drian Ministre des affaires étrangères
Quatorze pays européens et le Canada ont publié un communiqué qui condamne « le déploiement de mercenaires sur le territoire malien »
Un retour des forces armées françaises n’est donc pas excluable.