Après l’annonce de sa démission le 7 juillet dernier, Boris Johnson a laissé sa place de premier ministre britannique à Liz Truss mardi dernier.
Élue chef du Parti Conservateur face à Rishi Sunak, Liz Truss est devenue mardi la nouvelle première ministre du Royaume-Uni. Elle devient alors la troisième femme à diriger un gouvernement britannique après Margaret Thatcher et Theresa May.
Une passation de pouvoir particulière mais toujours selon la tradition
La passation de pouvoir, tradition constitutionnelle britannique, a eu lieu exceptionnellement dans la résidence écossaise de la reine Elizabeth II et non à Buckingham Palace, en raison des soucis de santé de la souveraine. La nouvelle première ministre fut nommée lors de sa première entrevue avec la reine mardi, tandis que Boris Johnson a remis sa démission un peu plus tôt à cette dernière dans cette même résidence.
Une prise de fonction immédiate
Tout juste nommée, la première ministre Liz Truss s’est ensuite dirigée au 10 Downing Street, résidence officielle des premiers ministres britanniques, afin de prononcer son premier discours.
Elle a ensuite nommé son gouvernement comportant notamment Thérèse Coffey en tant que Vice-Première ministre Secrétaire d’État à la Santé et à la Protection sociale, Kwasi Kwarteng en tant que Chancelier de l’Échiquier et Second lord du Trésor, James Cleverly en tant que Secrétaire d’État aux Affaires étrangères du Commonwealth et du Développement, ou encore Suella Braverman en tant que Secrétaire d’État à l’Intérieur.
La nouvelle dirigeante devra faire face à une situation économique difficile et à de nombreux défis de taille.
Liz Truss va ce mercredi présenter au Parlement ses mesures pour combattre les difficultés économiques que subit et va subir le Royaume-Uni.