L’inflation est un phénomène qui touche beaucoup les Français depuis un moment, Michel-Edouard Leclerc affirme que cette inflation ne cessera de continuer les prochains mois.
Aujourd’hui, le président du comité stratégique des centres E. Leclerc était l’invité de CNEWS et ce dernier a abordé le sujet de l’inflation qui touche énormément les Français depuis quelques mois maintenant.
« Banalisation de l’inflation »
D’après le patron des magasins E. Leclerc, il y a une véritable « banalisation », en ajoutant que pour lui « l’inflation est un impôt pour les Français, ils ne les voient pas arriver ». Il décrit ce phénomène comme un « tsunami », auquel les consommateurs devront faire face dans les prochains mois qui viennent.
« On a vu que les décideurs publics, pas simplement politiques ou même les entrepreneurs n’ont pas vu arriver cette vague d’inflation. Moi cela fait un an que j’annonçais cette inflation, et que tous les consommateurs le voyaient en magasin avec le prix de pâtes, le prix de l’huile de tournesol », raconte Michel-Edouard Leclerc, patron des magasins éponymes.
L’entrepreneur réagit à cette « banalisation », il veut prévenir que si « on n’attaque pas l’inflation à la source, là où les marges se font et là où la concurrence ne se fait pas, cela coûtera très cher pour les Français ». Plusieurs raisons ont causé cette croissance continue : la guerre en Ukraine, mais aussi la pandémie mondiale du COVID-19.
Les chiffres
Michel-Edouard Leclerc explique que « sur l’alimentaire, on est à 14 %, sur les produits frais, on est à 18 % ». De plus, d’après l’INSEE, une hausse des prix de 6,2 % avait été relevée en octobre, et une hausse de 19,1 % concernant l’énergie. Cette inflation « va durer, c’est clair », lance le directeur des magasins E. Leclerc.
Cette hausse pousse les Français à changer leur mode de consommation, avec moins de viande achetée, mais plus de pâtes. Ou par baisser la consommation du chauffage par des pulls, des doudounes, des écharpes… tout cela pour faire des économies. Il en est de même pour les jouets, qui ont augmenté de 6 %. À l’approche de Noël et en raison de la hausse des prix, les familles mettent en place des budgets.