La ministre de la Culture, Rima Abdul-Malak, recevait les représentants des organisateurs des festivals ce mardi 3 janvier pour les rassurer au sujet de l’été 2024 qui sera grandement perturbé par la tenue des Jeux Olympiques en France. Les différentes situations ont pu être réglées mais les organisateurs des festivals Lollapalooza et Rock-En-Seine vont devoir encore retenir leur souffle.
Les festivaliers peuvent être rassurés, l’été ne se fera pas sans musique. La ministre de la Culture recevait les représentants des organisateurs de festivals ce mardi 3 janvier pour éclaircir la situation à l’horizon des Jeux Olympiques de l’été 2024. Selon le cabinet du ministère, la plupart des cas ont été réglés concernant les potentielles annulations. La ministre l’assurait à la mi-décembre dans une interview accordée au Parisien : « l’été sera aussi culturel ». De quoi soulager les organisateurs de festivals à l’époque.
A l’issue de la réunion, le cabinet de Rima Abdul-Malak affirmait que « sur la quinzaine de festivals concernés dans ces deux périodes et qui mobilisent des UFM (Unités de forces mobiles), des solutions [ont] d’ores et déjà [été] trouvées pour la plupart de ces événements, à l’exception de Lollapalooza, dans l’hippodrome Paris Longchamp (XVIe) et de Rock en Seine, à Saint-Cloud (Hauts-de-Seine), pour qui le travail se poursuit afin de trouver des solutions », selon Le Parisien. Les deux festivals franciliens sont donc toujours en suspens.
30 000 policiers et gendarmes mobilisés
« Aucun événement culturel, festif ou sportif d’ampleur nécessitant l’Unité de forces mobiles (UFM) ne pourra avoir lieu » pendant la tenue des Jeux Olympiques et Paralympiques de 2024. C’est ce qu’avaient annoncé Gérald Darmanin, ministre de l’Intérieur, Rima Abdul-Malak et Amélie Oudea-Castera, ministre des Sports dans une circulaire adressée aux préfets le mardi 13 décembre.
Le communiqué précise également qu’avant l’ouverture du village olympique, « tous les festivals et événements ont vocation à être maintenus » en limitant les moyens de sécurité « chaque fois que possible ».
En revanche, pendant la période des Jeux Olympiques et Paralympiques, du 18 juillet au 11 août et du 24 août au 8 septembre, les festivals nécessitant la mobilisation d’Unités de forces mobiles ne pourront se tenir. Place Beauvau prévoit « près de 30 000 policiers et gendarmes mobilisés en moyenne tous les jours » pour sécuriser cet événement qui va accueillir « plus de 13 millions de spectateurs ».
Un report plutôt qu’une annulation
Pour exister, les festivals doivent s’adapter au calendrier et avancer ou reporter leur tenue. « Il y a des festivals qui ont déjà négocié avec leur préfecture un aménagement soit du planning soit de la durée », indiquait Marie Carmela Mini, coprésidente du syndicat France Festival au micro d’Europe 1. C’est le cas de l’Interceltique de Lorient qui a annoncé l’avancement des dates de l’événement. Le festival breton aura lieu à la mi-août alors qu’il débute généralement au début du mois.
Les deux festivals franciliens de Lollapalooza et de Rock en Seine ont de grandes chances de se tenir mais les organisateurs et les festivaliers vont devoir encore patienter avant d’en savoir plus.