Pour son second long-métrage au cinéma, Julien Guetta nous offre le film les Cadors. Cette nouvelle comédie, qui sort ce mercredi 11 janvier dans tous les cinémas de France, est une histoire adaptée de l’idée originale de Lionel Dutemple.
Nous suivons deux frères que tout oppose. D’abord Antoine, le cadet interprété par Grégoire Ludig est un docker qui a réussi sa vie, il est marié, père de deux enfants et vie dans une belle maison. Tout l’inverse de son frère Christian interprété par Jean-Paul Rouve, un célibataire chômeur et bagarreur. Après la mort de leur père, les deux frères vont se retrouver et devoir régler ensemble une magouille dans laquelle Antoine est mêlé.
Un amour que l’on n’ose pas dire
Quoi de plus beau qu’un amour fraternel ? Dans le film, les cadors comme ils aiment se surnommer ont tout traversé ensemble. Soudés durant leur enfance difficile qui est marquée par la mort prématurée de leur mère et les violences répétées d’un père alcoolique. Christian, l’ainé a toujours aidé son frère Antoine à affronter les épreuves de l’enfance. La vie les a ensuite séparés et les rôles se sont inversés. Le film réussi bien à montrer le lien entre les frères et cet amour réciproque évident qui n’est jamais exprimé verbalement.
Un scénario trop superficiel
Malgré un duo d’acteurs convaincants et juste, les Cadors se perd progressivement entre le drame et la comédie. Le jonglage permanent avec des flash-back perd le spectateur et les raccourcis de scénario sont bien visible à l’écran. Les scènes clé du film sont prévisibles et ne fonctionnent pas vraiment. Petite note positive la courte durée du film (1h25) et la performance de Jean-Paul Rouve permettent tout de même de passer un moment sympathique.