Les salariés de l’aéroport de Roissy annoncent une grève ce jeudi 09 juin. Les manifestants demandent une hausse de salaire, face à la pénurie de main-d’œuvre.
C’est près d’1/4 quart des vols qui sont annulés ce jeudi l’aéroport de Roissy-Charles-de-Gaulle. Le manque de personnel a amené l’ensemble des syndicats à appelé les travailleurs des aéroports à se mobiliser et à faire la grève, avec comme revendication une hausse de salaire de 300 euros et de meilleures conditions de travail. Le nombre d’emploi a drastiquement chuté en 2 ans en raison de la crise sanitaire.
« Tout augmente, sauf nos rémunérations »
Bien que 4 000 sont à pourvoir depuis le mois d’avril, l’aéroport de Roissy fait face à de gros problèmes de recrutement.
Le nombre de vols réduit de 7H à 14H
Air-France, la principale compagnie qui opère à l’aéroport de Roissy a suspendu de nombreux vols. C’est donc 1/4 des vols qui sont annulés depuis ce matin. Sur leurs réseaux, l’aéroport s’est exprimé et demande aux voyageurs d’anticiper leur arrivée, et que l’attente aux points de contrôles seront plus longs. L’aéroport se mobilise pour contacter tous les voyageurs impactés, tout en étudiant les revendications des travailleurs en grève.
Un manque de personnel à Paris et en Europe
Cette crise s’étend au-delà de la France. À l’aéroport de Schiphol à Amsterdam, les vols sont de moins en moins nombreux depuis plusieurs semaines, et les files d’attente s’allongent. Des voyageurs se retrouvent même à attendre à l’extérieur de l’aéroport. Le manque de personnel de sécurité impacte lourdement la fluidité de l’aéroport, et fait donc patienter plus longtemps les voyageurs avant d’arriver aux points de contrôle. Les postes de techniciens de maintenance, le personnel qui trie les bagages et règle les anomalies de l’aéroport, sont également touchés par ce manque de personnel.
En France, le syndicat CGT indique que : « La plateforme n’est plus attrayante en termes de salaire, cela n’attire pas les employés qualifiés ». La grève risque de durer plusieurs semaines si les revendications ne sont pas acceptées ou étendues.
Face à l’afflux de voyageurs prévu cet été, les aéroports tentent tant bien que mal d’attirer de nouveaux travailleurs, et ainsi maintenir les vols prévus.