Annonce historique de la part de la Suisse, qui défendait sa neutralité dans les relations internationales. Elle a aujourd’hui pris la décision de reprendre « intégralement » les sanctions de l’Union européenne à l’égard de la Russie.
Une décision historique
Le pays alpin, bien connu pour sa neutralité au fil des années, fait un choix historique : celui de suivre les sanctions prisent par l’Union européenne, y compris contre le chef d’État russe Vladimir Poutine, et donc de sortir de sa neutralité dans les relations internationales. C’est une mesure « de grande ampleur », qui a été faite « de manière réfléchie ».
« Il s’agit d’une mesure de grande ampleur par la Suisse », a déclaré le président de la Confédération helvétique Ignazio Cassis, lors d’un point de presse, ajoutant que le Conseil fédéral « fait ce pas avec conviction, de manière réfléchie et sans équivoque ».
Quelles sanctions ?
Tout comme l’Union européenne, il y a un gèle des avoirs russes avec effet immédiat. Dans le même temps, la ministre de la Justice, Karin Keller-Sutter, déclare une interdiction d’entrer de cinq oligarques russe ou ukrainiens « proches de Vladimir Poutine », avec des liens économiques forts avec la Suisse.