Le Parlement européen approuve la loi visant à interdire la vente de véhicules à moteur thermique d’ici 2035. Un grand pas pour la lutte contre le réchauffement climatique, et pour l’expansion des voitures électriques.
Ce mercredi 8 juin, le Parlement européen donne son accord pour instaurer le projet de loi visant à interdire la vente de véhicules thermiques neufs à compter de 2035, un projet entrepris depuis juillet dernier. Cela ferait de l’Europe le premier continent à freiner la circulation des voitures thermiques.
Réduire l’impact environnemental des voitures thermiques
Cette loi intervient dans le cadre du plan climat mis en place par l’Union européenne. Si l’ensemble des votants approuvent cette loi, c’est près de 55 % d’émissions de gaz à effet de serre qui disparaîtrait en 2035, avec comme but ultime la neutralité carbone d’ici 2050. C’est donc dans 13 ans que la fin de la voiture à moteur diesel ou essence se verrait rayé des cartes de ventes des vendeurs automobiles. Les voitures thermiques pourront tout de même continuer à circuler, mais deviendront de moins en moins nombreuses.
Si cette loi concerne énormément de véhicules, elle ne touche cependant pas les voitures thermiques de luxe telles que les Ferrari, Porsche, vendues à moins de 1 000 exemplaires. La journaliste de chez Le Monde Audrey Garric explique que « les voitures de luxe sont peu nombreuses, donc les émissions seront limitées ». Elles seront néanmoins contraintes de passer à l’électrique en 2036 pour les véhicules neufs.
Le 100% électrique, une solution inévitable ?
« La voiture, la mobilité, ce ne sera jamais du 100 % décarboné. Ce n’est pas vrai »
Des alternatives sont proposées pour que les véhicules électriques ne dominent pas nos routes. Des carburants synthétiques comme l’E-fuel avait été proposé, avant que la demande ne soit rejetée, car leur production consomme trop d’électricité. Le porte-parole de l’Automobile Club Association Yves Carra souhaite « ne pas imposer une technologie ».
Il est désormais nécessaire que le conseil de l’Union européenne soit du même avis pour que les actes commencent. Réponse d’ici quelques semaines !