À Kiev, bombardements et sirènes russes sont devenus le quotidien des habitants ukrainiens.
Les conflits entre la Russie et l’Ukraine s’intensifient plus les jours passent, et la population a un rythme de vie s’apparentant à celui de la seconde guerre mondiale.
La sécurité trouvée dans les profondeurs d’un métro
Les habitants de Kiev, du moins ceux qui ont dû ou décidé de rester, passent la nuit dans un métro qui leur offre de la sécurité. En danger depuis quelques semaines en raison des bombardements russes, ils trouvent de quoi protéger comme ils le peuvent. Ils sont également bien accompagnés par les ouvriers présents : « Les gens ont très peur, ils s’inquiètent. Mais les ouvriers du métro aident beaucoup. Ils fournissent de la nourriture et de l’eau », témoigne une réfugiée. Bien qu’ils y soient nombreux, les rames de métro de Kiev pourraient accueillir jusqu’à 100 000 personnes.
L’entraide est présente en ces jours sombres, des bénévoles se proposent de ramener les affaires des personnes présentes à leur domicile. Les nuits sont compliquées, et courtes pour certains d’entre eux. Le train de vie devient mouvementé, il ne faut plus que faire des déplacements brefs pour chercher des provisions, sortir le moins possible afin d’éviter de tomber face à un représentant de l’armée russe.