Justine Vayrac a été retrouvée morte après avoir disparu le 23 octobre. L’autopsie n’a révélé aucune trace de drogue dans le sang de la défunte.
La police enquête toujours sur le meurtre de Justine Vayrac, la jeune femme de 20 ans retrouvée morte après avoir disparu lors d’une soirée, fin octobre, à Brive. « Il n’a été trouvé aucune trace d’administration de produits exogènes », déclare le procureur de la République dans un communiqué. Selon le parquet de Limoges, la jeune fille n’a pas été droguée.
L’hypothèse selon laquelle Justine aurait été droguée, était émise en premier lieu. On pensait que le suspect avait versé une substance dans le verre de Justine Vayrac dans la discothèque La Charrette, là où elle a passé la soirée. Cependant, les analyses ne correspondent pas avec cette théorie et les substances qui ont été trouvées dans le corps de la victime sont liées à un traitement médicamenteux qu’on lui avait prescrit.
La raison de sa mort
Selon l’autopsie qui a été réalisée, Justine a été étranglée : une ficelle avait été retrouvée autour de son cou. De plus, grâce à l’analyse, la police s’est rendue compte que des coups avaient été portés à la victime.
« Il ressort de cet examen que la victime a reçu plusieurs coups. Son traumatisme facial est dû à un ou plusieurs coups avec un objet contondant. L’hématome au niveau du col de l’utérus est compatible avec un viol », déclare le procureur.
Justine Vayrac a bien subit plusieurs coups d’une violence incroyable. L’autopsie met en évidence une fracture du nez, plusieurs contusions au niveau du visage, une plaie à la mâchoire et des hématomes au niveau de la poitrine. Le suspect aurait violé la jeune fille, ensuite, il l’aurait étranglée avec une ficelle, ce qui a causé sa mort. Pour le procureur, « aucune autre cause » n’est possible. Elle est morte par strangulation, selon lui.
Une version différente des faits
Selon ses amis, Justine serait sortie de boîte de nuit car elle se sentait mal après avoir bu plusieurs verres. Elle se serait alors dirigée vers sa voiture pour y dormir et elle aurait croisé la route du suspect : une « connaissance », selon un ami de la jeune femme, qui l’a laissée avec lui avant de reparti dans la boîte de nuit. Lors de sa garde à vue, il avait dit qu’il avait tué Justine en lui portant un coup de poing, après avoir eu un rapport sexuel « consenti » avec elle.
Le suspect a aussi avoué avoir enterré Justine Vayrac. Après plusieurs jours de fouilles, le corps de la victime, mère d’un enfant de deux ans et demi, a été retrouvé à proximité de la ferme de l’agriculteur de 21 ans. Malheureusement pour lui, sa version des faits ne correspond pas avec l’autopsie. Il risque la prison à perpétuité.