Habitué à se mettre au goût du jour en termes de technologie, Jean-Luc Mélenchon, comme en 2017, a organisé plusieurs meetings en simultané grâce aux hologrammes, ce mardi 5 avril. Cette fois-ci, il était en direct dans douze villes françaises.
« Une première dans l’histoire » déclare l’équipe de campagne du candidat de La France Insoumise. Après son grand meeting dimanche dernier à Toulouse, il était présent à Lille, mais aussi virtuellement dans les villes d’Albertville, Besançon, Le Havre, Metz, Montluçon, Narbonne, Nice, Pau, Poitiers, Trappes et Vannes. À noter que toutes ces villes sont des villes où l’Insoumis n’avait pas eu l’occasion de s’y rendre afin de rencontrer ses électeurs.
Avec ses différents grands meetings, Jean-Luc Mélenchon espère raviver la flamme chez les électeurs de gauche à cinq jours du premier tour et ainsi passer en deuxième position devant Marine Le Pen et se hisser au second tour, dimanche 24 avril. « Voilà il reste trois jours… Nous sentons notre destin au bout de nos doigts », déclare Jean-Luc Mélenchon.
Devant 10 000 supporters, Jean-Luc Mélenchon n’a pas hésité à critiquer Emmanuel Macron sur l’affaire McKinsey. La candidate du Rassemblement national aussi a eu le droit à son petit pic : « Écoutez, vous autres, les fâchés et pas fachos, où ça vous mène de vouloir apporter cette femme au pouvoir ? » Mais aujourd’hui, Jean-Luc Mélenchon est toujours derrière Marine Le Pen de seulement quatre points.