Depuis le mois de septembre, le peuple iranien se révolte contre le régime suite au décès de Mahsa Amini. Au départ, les révoltes étaient axées sur les droits de la femme en Iran. Mais au fur et à mesure du temps, les protestations portaient sur divers sujets. L’Iran est aussi en affrontements avec des peuples kurdes, qui sont soupçonnés de soutenir les révoltes du peuple iranien.
Selon une enquête de la CNN, les personnes se faisant arrêter par la police iranienne sont victimes d’agressions sexuelles. Ce sont ces personnes elles mêmes qui ont témoigné auprès de CNN. « Ce rapport décrit les actes ignobles de violence sexuelle commis par des responsables iraniens dans les centres de détention », déclare Robert Malley, envoyé spécial du gouvernement américain.
This report describes unspeakable acts of sexual violence by Iranian officials in detention centers. It’s a reminder of what is at stake for the Iranian people – and of the lengths to which the regime will go in its futile attempt to silence dissent. https://t.co/P1Q8BqyCEq
— Special Envoy for Iran Robert Malley (@USEnvoyIran) November 22, 2022
Malheureusement, le jeune Armita Abbasi âgée de 20 ans a été victime de ces atrocités. Armita a été identifiée comme une pionnière des révoltes en Iran et utilisait ses réseaux sociaux afin de critiquer le régime. Cependant, du jour au lendemain, ses abonnés se sont rendu compte qu’elle ne postait plus rien sur ses réseaux sociaux.
Le 17 octobre, Armita fut conduite à l’hôpital. Normalement le visage habillé de piercings et les cheveux décolorés, sa tête avait été rasée et elle était entourée d’agents de police. « Sa tête avait été rasée et elle tremblait violemment. Dans leur rapport, le personnel médical qui s’est occupé d’elle évoque l’horreur qu’il a ressenti quand il constaté qu’elle avait été sauvagement violée », déclarent des témoins. Selon un autre témoin, les policiers présents à l’hôpital souhaitaient que les médecins inscrivent que Armita avait été victime de viol avant son arrestation. Mais selon les médecins interrogés par CNN, les viols ont eu lieu pendant la détention.
« Quand elle est arrivée, elle faisait une hémorragie du rectum… à cause de viols répétés. Les officiers ont insisté pour que le médecin l’écrive comme un viol avant l’arrestation », a rapporté un des médecins à CNN.
Les policiers ont tenté de mentir aux médecins déclarant qu’elle avait des problèmes digestifs, alors qu’il a été diagnostiqué qu’elle avait été torturée et violée. Selon CNN, ces scènes seraient filmées et utilisées pour faire chanter les victimes pour qu’elles gardent le silence.
Un moyen de répression horrible utilisé aussi systématiquement en Iran
Nika Shakarami, 17ans, a disparue lors d'une manifestation contre le régime. Une semaine plus tard, les forces de sécurité ont rendu son cadavre, nez et crâne fracassés @AlinejadMasih pic.twitter.com/L5kSUwlZSI
— L'important (@Limportant_fr) October 4, 2022
Selon CNN, l’Iran utilise systématiquement le viol en tant que moyen de répression, des témoignages d’hommes ont été publiés par le média américain. Un adolescent de 17 ans a confié à CNN que lui et ses amis avaient été arrêtés. Une fois que la police les avait emmenés au poste, les malheureux furent agressés sexuellement et torturés à coups d’électrocution. D’autres hommes se sont fait violer et battre à coups de matraques, une fois arrêtés. Il y a aussi l’exemple d’un garçon qui a été passé à tabac par la police, car il voulait s’assurer que rien n’arrive à sa sœur alors qu’un policier avait emmené la fille dans une cellule pour « s’isoler » avec elle.
Les autorités iraniennes s’en prennent même aux enfants : « Il y avait des gosses de 13 ou de 14 ans qui ont été capturés pendant les manifestations. Ils ont été brutalement maltraités. Ils maltraitaient les filles encore plus. Ils les agressaient sexuellement », dit Hana, une femme qui a réussi à fuir l’Iran après avoir été incarcérée pour ses révoltes.
L’Iran a interdit l’accès au territoire pour les journalistes étrangers non accrédités. Ce n’est pas tout, l’Iran menace aussi les personnes qui témoignent contre le gouvernement. Ils ont menacé des femmes de violer leurs sœurs si elles parlaient de ce qu’il se passe réellement dans le pays. Le pays utilise la terreur pour maintenir sa population son contrôle.