À la mi-octobre, un homme soupçonné de cambriolage a été battu à mort à L’Escarène, un petit village près de Nice. Les auteurs du crime n’ont pas encore été identifiés.
Samedi 3 décembre, le parquet de Nice a décidé d’ouvrir une information judiciaire à cause du décès d’un homme qui était soupçonné de cambriolage dans la commune située en Alpes-Maritimes. Les événements ont eu lieu le 12 octobre, dans la commune de L’Escarène, une petite ville près de Nice. Les informations sont floues, et les circonstances de la mort du trentenaire sont difficiles à expliquer. Il était soupçonné de cambriolage et a été lynché par plusieurs habitants de la commune. Deux jours plus tard, il décèdera à cause de ses blessures.
Un cambrioleur ?
Le mercredi 12 octobre, l’homme s’est introduit dans la maison d’une femme. Cette dernière s’est mise à crier, après que l’homme a dérobé une carte bleue ainsi que de l’argent liquide. Certains voisins ayant entendu la femme crier, se sont hâtés de poursuivre l’homme. Un voisin de la femme déclare : « On est allés regarder ce qu’il se passait au balcon, on voyait une personne courir direction la Saint-Sébastien (une rue) pour s’échapper », au micro de BFMTV.
Il précisera également que plusieurs hommes couraient après le malfaiteur, et qu’il y avait énormément de monde. Selon ce voisin, Yannis Sharpin, environ une trentaine de personnes aurait frappé l’homme et aurait lancé des chiens à ses trousses. Ce dernier dit être intervenu avec d’autres habitants afin de stopper le conflit.
L’homme âgé de 39 ans aurait vu certains de ses vêtements être déchirés et ses chaussures retirées de ses pieds. Certains habitants l’ont pris en charge et ont attendu la gendarmerie à ses côtés, il était encore conscient.
L’homme n’habitait pas la commune, il était de La Colle-sur-Loup. Il exerçait le métier de déménageur et venait souvent rendre visite à sa compagne, qui est de L’Escarène.
« Il aimait danser, le rap et le football », dit un de ses amis chez Nice Matin.
Jérémy Dasylva était décrit comme quelqu’un d’agréable et attentionné envers ses proches. « Il venait faire des paris sportifs ici assez régulièrement. On a eu l’occasion d’échanger sur le foot car c’était sa grande passion », déclare un gérant de bar-tabac.
Sa femme déclarera au micro de Nice Matin, que son mari avait dit qu’il était innocent et qu’il n’avait rien volé, lorsqu’elle lui a parlé à l’hôpital. Une information judiciaire a été ouverte pour « violences volontaires ayant entraîné la mort sans intention de la donner » par le parquet de Nice. Cependant, jusqu’à l’heure aucun suspect n’a été identifié.