La décision était déjà attendue depuis jeudi mais est finalement tombée aujourd’hui. Le préavis de grève est maintenu pour les week-ends du 24 et du 30 décembre. Des trains risquent d’être annulés.
L’information a été donnée via un communiqué de SUD-Rail, syndicat des métiers ferroviaires, qui appelle, en revanche, à ne pas cesser le travail pour ces jours de fêtes. Une décision pour le moins incompréhensible. Si aucune majorité n’est sorti du collectif national ASCT (qui réunit les contrôleurs grévistes), ces derniers sont donc libres de faire ce que bon leur semble sans suivre un mot d’ordre national.
Des trajets impactés ? Lesquels ?
Lors de la précédente grève, début décembre, c’est 60% des TGV et Intercités qui étaient annulés.
Pour cette nouvelle grève, les avis sont plus partagés. Sans majorité, il devrait à priori avoir moins de contrôleurs absents qu’au début du mois. Les lignes à grandes vitesses, à savoir les TGV devraient être les plus impactées. Les chefs de bord de ces trains longues lignes ne se sentent pas entendus par la direction de la SNCF, contrairement à ceux des TER.
Une prime de 600 euros
600 euros, c’est le montant de la prime de travail qu‘a proposé la SNCF aux contrôleurs le 8 décembre dernier, lors d’une rencontre avec les grévistes. Cette somme comprendrait une partie directement intégrée aux salaires de contrôleurs d’ici 2024, additionnée à une indemnité de salaire de 600 bruts par an. Des mesures concernant les chefs de bord, plus spécifiques, ont aussi été abordés lors de cette conférence, notamment quant au déroulement de leur carrière, afin de la faciliter.
Pas d’infos avant mercredi
Mercredi, c’est la date limite pour les contrôleurs d’informer sur leur décision de travailler ou non pour les week-ends de fêtes auprès de leur direction. Ce qui signifie donc que l’on ne connaîtra pas la liste des trains annulés avant mercredi.
Cela n’enchante pas tellement la SNCF, car généralement ces deux week-ends sont très chargés en vue des fêtes de fin d’année.