Ce lundi matin, la grève des routiers a eu lieu à peu près partout en France des barrages filtrants ont été mis en place à l’appel des syndicats de routiers qui réclament des revalorisations salariales.
Ces barrages ont occasionné des ralentissements dans certains départements comme le Loiret, les Bouches-du-Rhône et la Meurthe-et-Moselle
Ils distribuaient des tracts aux automobilistes, critiquant la « politique de l’autruche » en matière de salaire des « patrons du transport et du gouvernement », en dépit des « hausses successives dues à une inflation galopante et exponentielle, une forte pénurie de salariés […] et le pouvoir d’achat qui fond comme neige au soleil ».
GRÈVE NATIONALE : Les routiers sont appelés à se mobiliser partout en France aujourd'hui pour une hausse des salaires. En cas de sourde oreille du patronat, les syndicats promettent un automne chaud. Plusieurs zones industrielles sont touchées. (France Bleu) pic.twitter.com/lDVuFzSLC3
— Infos Françaises (@InfosFrancaises) June 27, 2022
« C’est une première journée », prévient Patrice Clos qui précise que le but n’est pas de bloquer les routes et d’embêter les automobilistes. « Si on n’est pas entendu, il faut que le gouvernement sache qu’on partira sur des actions plus longues à partir du mois d’octobre »
Avec Force ouvrière, troisième syndicat du secteur, la CFDT, la CGT, la CFTC et la CGC réclament des hausses de salaires dans un contexte de forte inflation. Dans un tract, la CFDT-FGTE réclame « la réouverture de véritable négociations annuelles obligatoires (NAO) dans l’ensemble des secteurs de la convention collective nationale des transports routiers (CCNTR) ». L’intersyndicale déplore également une pénurie de main d’œuvre à cause de la perte d’attractivité du métier.