Les épreuves du baccalauréat des spécialités, initialement prévues pour les 20 et 21 mars, pourraient être reportées à plus tard en raison du mouvement social en cours contre la réforme des retraites, mené par le syndicat de l’enseignement. Les grèves, menée pendant les examens, vise à attirer davantage l’attention de l’État sur leurs revendications.
Plusieurs syndicats enseignants, dont FO, CGT et Sud, appellent à la grève le 20 mars, dans le but de poursuivre leur mobilisation contre la réforme des retraites. Ils sont prêts à sacrifier la période des examens et des corrections pour faire entendre leur voix. Ephram Strzalka-Beloeil, représentant des grévistes, insiste sur l’importance de ne pas craindre d’agir pendant les examens : « Notre position est de soutenir toutes les initiatives qui consisteront à amplifier le mouvement social. Donc si c’est le seul moyen pour le corps professoral de se faire entendre, nous le comprendrons et nous les soutiendrons ».
L’utilisation de l’article 49.3 empire la situation?
La situation s’est envenimée suite à l’utilisation de l’article 49.3, qualifiée par les organisations syndicales de « mépris de la démocratie, que les personnels de l’éducation nationale connaissent bien depuis 2017 ». Le ministère a toutefois autorisé la mobilisation de tous les personnels de l’éducation nationale nécessaires pour assurer le bon déroulement des examens. Depuis plusieurs mois, le système éducatif demande le report des épreuves de spécialités en juin pour pouvoir faire grève. Les examens sont actuellement programmés à cette période pour être pris en compte dans la plateforme Parcoursup et permettre aux élèves de bien se préparer au Grand Oral.