L’année 2022 fut riche en inflation et 2023 semble prendre la même direction. Dès le premier janvier, le prix du gaz augmentera pour 40 % des Français. Qui sont-ils ?
Dès le 1er janvier, bon nombre de choses vont changer. Si l’essence est censée repartir à la hausse, le gaz est lui aussi concerné. En effet, 40 % des ménages français seront impactés. Mais qui sont ces gens ?
Après une année 2022 riche en émotion (Coupe du monde) et riche en inflation, les Français ont été plus ou moins épargnés quant à la flambée des prix du gaz. Notamment grâce au bouclier tarifaire, prolongé jusqu’au 30 juin par la loi des finances 2023. Malheureusement, certains contrats concernés, indexés ou plafonnés, vont pouvoir être revus par les fournisseurs. Ce qui risque, pour 40% des ménages, de faire augmenter leur facture de 15%.
Qui est concerné ?
C’est environ 5 millions de Françaises et Français qui seront impactés. En effet, les personnes ayant souscrit des contacts auprès des fournisseurs locaux tels Gaz de Bordeaux et d’autres qui proposaient des offres indexées par rapport au tarif de base, seront concernées. Également, sont concernées les personnes ayant souscrit un contrat auprès d’Engie.
Ces personnes-là verront donc leurs factures de gaz gonfler. Mais de combien d’euros ? En moyenne, on observera une hausse de 15 %, avoisinant les 25 euros mensuels. Cela reste tout de même raisonnable quand on sait que sans le bouclier tarifaire, la hausse aurait été d’environ « 200 euros par mois pour le gaz et 180 euros pour l’électricité« , disait la Première Ministre en septembre.
Pour les personnes concernées, ils ont, à priori, reçu plusieurs courriers et devront souscrire un nouveau contrat. Dans le cas contraire, une démarche automatique viendra les transférer chez Engie avec un contrat qu’ils n’auront pas choisi.
Une autre hausse en juillet ?
Il ne serait pas impossible d’observer une seconde hausse d’ici juillet 2023. En effet, alors prolongé jusqu’au 30 juin 2023, le bouclier tarifaire prendra fin dès le lendemain. Le 1er juillet, les tarifs réglementés disparaîtront et pourraient laisser entrevoir une nouvelle hausse. Rien de sûr toutefois, puisque la Commission de régulation de l’énergie mettra en place, dès le 1 er juillet, un prix de référence qui servira de base pour la poursuite du bouclier.