Le samedi 19 novembre, un homme s’est introduit dans une discothèque LGBT et a tiré dans la foule. Pour cette fusillade, Anderson Lee Aldrich risque la prison à vie sans possibilité de libération conditionnelle.
L’homme âgé de 22 ans avait déclenché une fusillade dans un club LGBT dans la nuit du 19 novembre, dans laquelle 5 morts et une vingtaine de blessés étaient à déplorer. Il a été inculpé de 305 chefs d’accusation, dont maintes tentatives de meurtre. Il a comparu devant le juge ce mardi, et il encourt une peine maximale de prison à vie sans possibilité de libération conditionnelle. Face au juge, l’auteur de la fusillade est resté muet et ne s’est pas prononcé sur ces crimes motivés par la haine, ces agressions et tentatives de meurtre.
« Il est évident que lorsque vous déposez 305 chefs d’accusation dans une affaire, cela témoigne à notre communauté que nous prenons cette situation le plus sérieusement possible », déclare le procureur, Michael Allen.
Une enfance difficile ?
Au tribunal, l’homme estmenotté, barbu, corpulent et vêtu de vêtements de prison. Il semble s’être remis des blessures, subies lorsque les personnes présentes au Club Q l’avaient maîtrisé afin de stopper le carnage lors de la fusillade. C’est le cas de Richard Fierro (selon le New York Times), qui était dans le club. Il a attrapé le tireur alors qu’il se dirigeait vers la terrasse, où des clients s’étaient réfugiés. Une fois le suspect neutralisé, l’ancien militaire a pris son arme et l’a frappé à la tête.
L’un des propriétaires du club, Matthew Haynes, a déclaré que les chefs d’accusation qui ont été exposés montrent que la fusillade était effectivement ciblée et motivée par la haine ressentie envers les LGBT. « Nous continuons à appeler ceux qui propagent des discours haineux et encouragent la violence contre la communauté LGBTQ, à mettre fin à ce comportement immédiatement avant que d’autres personnes ne soient blessées », dit-il.
Le suspect mènerait une vie chaotique, ses parents étaient toxicomanes et auraient baigné l’enfant dans l’instabilité durant toute son enfance. Une audience préliminaire de deux jours a été fixée pour le 22 février. Cependant, un procès devant un jury au complet n’aurait pas lieu avant 2024, selon le procureur.