Une enquête préliminaire a été ouverte à Paris, par la Brigade de répression de la délinquance à la personne (BRDP) après que des SMS ciblant des électeurs français de confession juive ont été envoyé par le parti d’Éric Zemmour.
Après la déposition de plainte de l’Union des étudiants juifs de France et de J’accuse AIPJ, une enquête pour infractions relatives à des données à caractère personnel a été ouverte. Un SMS signé avec le nom du candidat avait été envoyé sur de nombreux numéros de téléphone en France, le message renvoyait sur une page faite par le parti Reconquête ! et affichant un texte explicatif à l’encontre des Français juifs.
« Message d’Éric Zemmour aux Français de confession juive. L’antisémitisme qui tue aujourd’hui est islamique », ce sont les mots que contenait le message d’Éric Zemmour. Son équipe de campagne a affirmé être à l’origine de ce message. Ils ont fait appel à un courtier en données personnelles afin d’acheter des bases de données et ainsi savoir qui étaient les Français juifs en âge de voter.
Sanctions lourdes
Le code pénal punit de cinq ans d’emprisonnement et de 300 000 euros d’amende la création d’un fichier faisant apparaître des croyances religieuses ou des origines raciales ou ethniques sans le consentement des intéressés. « On attend avec impatience que les policiers fassent leur travail », à déclaré Stéphane Lilti, membre d’UEJF. La Commission nationale de contrôle de la campagne électorale et la Commission des sondages ont appelé vendredi les électeurs à la plus « grande prudence sur les messages qui pourraient circuler.
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