La Cour suprême américaine a autorisé la commission d’enquête parlementaire sur les attaques du Capitole du 6 janvier 2021 à avoir accès aux documents archivés de la Maison-Blanche sur les agissements de Donald Trump ce jour-ci. C’est un revers pour l’ancien Président américain qui espérait le soutien de la Cour suprême – dont il a nommé à vie 3 juges conservateurs.
Néanmoins, bien que l’accès à ces documents soit une très grande avancée pour la commission d’enquête, cette dernière est confrontée au refus de soutiens de Donald Trump à témoigner contre lui. Sa propre fille, Ivanka Trump, a été convoquée pour une entrevue avec la commission, ce qu’elle a refusé.
Dans une interview pour le Washington Examiner, Donald Trump a déclaré que la situation est « très injuste » pour ses enfants et que c’est une « honte ». « Ils sont vicieux » a-t-il ajouté. D’autres ont été invités à témoigner, comme l’ancien maire de New York, Rudy Giuliani, le conseiller du Président Steve Bannon, ou même le directeur du cabinet de l’administration Trump, Mark Meadows.
Pourtant, un allié de taille de Donald Trump n’a pas hésité à discuter avec la commission d’enquête parlementaire. En effet, selon Bennie Thompson, élu démocrate à la tête de la commission, William Barr, ancien procureur général sous l’administration Trump, leur a parlé à de nombreuses reprises. « Notre stratégie est d’avoir absolument tous les faits et les circonstances qui ont amené aux évènements du 6 janvier », a déclaré Bennie Thompson. Barr avait admis qu’il n’y avait aucune preuve que l’élection de Novembre 2020 avait été volée.
Le rôle de Donald Trump sur les attaques du 6 janvier pourrait donc rapidement être révélé. La commission d’enquête, soutenue par les démocrates, pourrait être en danger en cas de victoire des Républicains lors des élections de mi-mandat du 8 novembre 2022. Ils ne prendront aucun risque de ne pas avoir élucidé cette affaire.