La Première ministre de Nouvelle-Zélande a annoncé sa démission ce 19 janvier après cinq ans d’exercice.
C’est une nouvelle qui attriste le Parti travailliste néo-zélandais. Jacinda Arden, la Première ministre depuis 2017, a annoncé lors d’une réunion de son parti sa démission. Il y a cinq ans, la femme de 42 ans était devenue la plus jeune Première ministre du pays. Arrivée dans un gouvernement de coalition, elle emmène son parti de centre-gauche à la majorité absolue lors de l’élection suivante.
Sa démission prendra effet le 7 février au plus tard, et de nouvelles élections se tiendront en octobre prochain. Le vice-Premier ministre Grant Robertson, quant à lui, a annoncé sans attente, qu’il ne se présenterait pas comme candidat.
Une décision de la Première ministre encouragée par une baisse de popularité dans les sondages, notamment à cause de la détérioration économique du pays, la montée de l’opposition conservatrice dans les sondages ou encore un manque de confiance envers son gouvernement.
En 2017, le Parti travailliste néo-zélandais se retrouve en dernière position dans les sondages, une première depuis 20 ans. Andrew Little le chef du parti, assume la responsabilité et décide de démissionner. Jacinda Arden est alors choisie pour remplacer ce dernier juste avant les élections législatives du 23 septembre 2017.
« Pour moi, il est temps, je n’ai tout simplement plus assez d’énergie pour quatre ans supplémentaires. Ces cinq années et demie ont été les plus épanouissantes de ma vie. Mais il y a aussi eu des défis à relever. Je sais ce que ce travail exige, et je sais que je n’ai plus assez d’énergie pour lui rendre justice », a avoué Jacinda Arden.
La femme d’État néo-zélandaise a forgé ses pensées de centre-gauche dès son enfance. La Première ministre est élevée dès son plus jeune âge dans la foi mormone. C’est dans les années 2000 qu’elle abandonnera cette religion en raison des positions de cette Église sur l’homosexualité.