A huit mois de la Coupe du monde de football au Qatar qui se déroulera du 21 novembre au 18 décembre prochain, les autorités se sont exprimées au sujet de la communauté LGBTQ, encore très peu acceptée dans le milieu du football.
Dans un entretien réalisé début avril par l’agence de presse AP, Abdulaziz Abdullah Al Ansari, haut responsable chargé de la sécurité de la Coupe du monde 2022 a souhaité mettre en garde la communauté LGBTQ sur les risques qu’encourraient la manifestation de leurs libertés au sein des stades.
Selon lui, les drapeaux « arc-en-ciel » pourraient être retirés aux supporters, en guise de protection contre d’éventuelles attaques discriminatoires. « Si un supporteur brandit un drapeau arc-en-ciel dans un stade et qu’on le lui enlève, ce ne sera pas parce qu’on veut l’offenser, mais pour le protéger. Si on ne le fait pas, un autre spectateur pourrait l’agresser » a-t-il alors précisé. Les organisateurs de la FIFA avaient pourtant déclaré, le 2 avril que le drapeau serait le bienvenu dans les huit stades du Qatar.
Qatar’s Major General Abdulaziz Abdullah Al Ansari says rainbow flags may be taken from fans at the World Cup to "protect" them from being attacked.
Officials claim that LGBTQ couples will be welcome at the event, despite same-sex marriage remaining criminalized in the nation. pic.twitter.com/4IFtK8vX8K
— The Recount Alt (@therecountalt) April 1, 2022
« Si vous souhaitez manifester votre point de vue concernant la cause LGBT, faites le dans une société où cela sera accepté. Si vous achetez un billet, c’est pour assister à un match de football et pas pour manifester. Alors, ne venez pas insulter toute une société. Nous ne pouvons pas changer les lois ou la religion pour les 28 jours de la Coupe du monde ». Abdulaziz Abdullah Al Ansari a rassuré la communauté en précisant le les couples LGBTQ sont les bienvenus au Qatar.
Les relations homosexuelles demeurent criminalisées dans la nation conservatrice du Golfe Persique.