Ce jeudi à Chelles, en Seine-et-Marne, un adolescent de 17 ans a été agressé à la hache. Il a été surpris à quelques mètres de son lycée, par 4 individus.
Les faits se sont déroulés jeudi après-midi, vers les coups de midi. Un lycéen scolarisé à Chelles au lycée Louis-Lumière, s’est fait lyncher juste devant l’établissement scolaire professionnel. La victime marchait en direction de son établissement, lorsqu’une voiture s’est arrêtée à côté de lui. 3 passagers, portant des cagoules et des gants, sont sortis du véhicule et sont partis s’en prendre à la victime.
Selon BFMTV, un premier individu a frappé le lycéen avec une batte de base-ball à l’arrière du crâne. Juste avant cela, la personne côté passager a tenté de gazer le jeune homme. Enfin, le dernier malfaiteur a porté deux coups de hache à l’individu. Un premier au niveau de l’omoplate gauche et un second à l’avant-bras.
Vu la violence de l’attaque, le lycéen a été pris en charge par les secours en urgence relative et transporté au centre hospitalier de Jossigny.
Valérie Pécresse, la présidente de la région Île-de-France s’est exprimée à ce sujet et a annoncé que des mesures seront mises en place.
Une brigade régionale de sécurité sera déployée dès demain devant le lycée de Chelles (77) à la suite de l’agression d’un jeune à la hache aujourd’hui. Face à la montée des rixes de bandes la région oeuvre pour ramener la sécurité aux abords des lycées! @bricerabaste
— Valérie Pécresse (@vpecresse) December 1, 2022
Plus de peur que de mal
Selon Brice Rabaste, le maire de la ville de Chelles, le lycéen n’a pas été attaqué pour cause de règlement de compte. Le lycée, selon lui, n’est pas connu pour avoir des enfants impliqués dans des rixes, alors que Le Parisien rapporte que le 22 avril, un lycéen scolarisé dans cet établissement avait été poignardé. Enfin, le conducteur de la voiture a été interpellé, selon une source judiciaire. Le suspect n’est pas connu des services de police.
Quant à la victime, son pronostic vital n’est pas engagé. Cependant, le lycéen n’a toujours pas été entendu sur l’affaire. Le parquet de Meaux a confirmé l’ouverture d’une enquête pour violences aggravées.