Ce mardi 5 juillet, la commission d’appel de la fédération française de football a confirmé la décision de la DNCG de rétrograder administrativement Bordeaux en National 1.
Le club ne comprend pas la décision et ne va pas lâcher l’affaire en faisant appel. Mais ses chances de rester dans le monde professionnel sont peu probables.
Incapable de satisfaire aux exigences de la Direction nationale du contrôle de gestion (DNCG) et de la rassurer sur sa situation financière, le club avait été rétrogradé administrativement en National 1, une désillusion encore plus grande qui fait suite à sa relégation sportive en Ligue 2.
Bordeaux pourrait abattre une ultime carte en saisissant le juge des référés du tribunal administratif, dans l’espoir de faire suspendre cette décision et garder sa place en Ligue 2. Mais les démarches ont très peu de chances d’aboutir à une issue favorable pour les Girondins. Pour ces derniers, la peur du vide est plus réelle que jamais. Il est impossible pour eux d’évoluer en National 1 l’an prochain, où les revenus sont bien trop minces pour qu’une telle structure puisse mener un projet viable. Le dépôt de bilan et la liquidation judiciaire se profileraient alors, avec pour conséquence une chute jusqu’en National 3, où se trouve l’équipe réserve.
Une situation qui est suivie de près par le club de Villefranche, le troisième du dernier exercice de National 1 avait perdu en barrage d’accession contre Quevilly et n’avait pas pu monter en Ligue 2. Avec cette relégation administrative des bordelais, le club partenaire de l’OL pourrait être propulsé dans le second échelon français.
Or, la LFP ne procédera pas à des repêchages, afin de favoriser le passage des L1 et L2 à 18 clubs en 2022-2023. Philippe Terrier, s’appuie sur le fait que le championnat de National 1 ne peut être impair : « Quand on lit les textes, c’est clair. Maintenant, on attend une confirmation écrite de la Fédération. » « Et même si la Ligue donne une réponse défavorable, on se défendra », annonce t’il.
Le président de Bordeaux Métropole, Alain Anziani et le maire de Bordeaux, Pierre Hurmic, quant à eux, en appellent à madame la ministre des Sports et des Jeux olympiques et paralympiques, Amélie Oudéa-Castéra, pour que le Comité national olympique et sportif français puisse se prononcer dans un délai compatible avec la reprise de la saison de la Ligue 2, sur la portée des garanties apportées par les Girondins de Bordeaux auprès de la DNCG. »
🚨 Communiqué du Club 🚨 pic.twitter.com/k0aTkVJWYp
— FC Girondins de Bordeaux (@girondins) July 5, 2022