En Antarctique, la banquise enregistre un record de haute température jamais recensée auparavant. L’étendue de la banquise avec un taux inférieur à 31% à la moyenne, la situation est inquiétante et fait réagir les scientifiques et professionnels.
Avec un record de chaleurs enregistrés en 2022 sur le continent austral, la banquise de l’Antarctique a atteint un nouveau record à la baisse. Victime du changement climatique, son étendu était en janvier inférieur de 31% à la moyenne. Le niveau le plus bas jamais enregistré pour le premier mois de l’année, rapport le laboratoire Copernicus. Les scientifiques le rappellent : il est normal que la glace fonde en été pour se reformer en hiver, mais il n’a jamais été question d’autant de glace.
Qu’en disent les scientifiques ?
Les scientifiques expliquent que « la banquise agit comme un miroir, elle réfléchit l’énergie du soleil. Alors que sa fonte laisse place à une surface maritime sombre, qui absorbe la chaleur du rayonnement solaire, participant ainsi à l’accélération du réchauffement climatique de la planète. »
Ils rapportent également, que ce record battu est arrivé après l’été le plus chaud jamais enregistré en Europe. De plus, ce mois de janvier 2023 est devenu le mois hivernal le plus chaud qui n’est jamais été recensé.
Situation inquiétante
Samantha Burgess, cheffe adjointe du C3S (Contribution sociale de solidarité des sociétés) participe au débat : « Ces températures extrêmes continuent d’être une preuve tangible des effets d’un climat en mutation pour de nombreuses régions ». En effet, l’inquiétude se fait ressentir à niveau du réchauffement climatique, pas seulement en Antarctique, mais partout dans le monde. C’est un changement de température rapide qui bat des records et inquiète les scientifiques et citoyens.
Le réchauffement climatique n’est pas la cause de tous les phénomènes
Il y a deux semaines, un immense iceberg s’est détaché de la banquise. Sa taille était équivalente à 15 fois la superficie de Paris. Apparemment, ce phénomène, et c’est bien le seul, n’est pas dû au réchauffement climatique mais contribue aux changements de la banquise. Le phénomène naturel s’est formé il y a deux ans, pour faire la taille de 1550 kilomètres carrés.