Suite à la consommation de pizzas Buitoni de la gamme Fraîch’Up, une épidémie de syndromes hémolytiques et urémiques (SHU) sévit sur le sol français. Une enquête a été ouverte ce vendredi par le parquet de Paris.
Ce vendredi soir, le parquet de Paris a indiqué avoir ouvert une enquête pour « homicides involontaires », « mise en danger d’autrui » et « tromperie » après plusieurs cas graves de contamination par la bactérie Escherichia coli. Deux jours plus tôt, Santé publique France confirmait le lien entre la consommation de pizzas surgelées Buitoni et plusieurs dizaines de cas d’infections graves chez des mineurs. Selon la même source, 75 cas étaient en cours d’investigation mercredi. Deux enfants sont déjà morts.
L’enquête, menée par le pôle de santé publique du parquet de Paris, vise à déterminer si les cas les plus graves sont tous liés à la consommation de ces pizzas Buitoni de la gamme Fraîch’Up, et à remonter la filière de contaminations.
Les enfants en première ligne face à cette bactérie
L’institut Pasteur, qui enquête aussi sur la source du développement de la bactérie E.coli, n’a jamais vu autant de cas en France, aussi rapidement. Cette bactérie est surtout dangereuse pour les enfants et les adolescents, qui peuvent déclencher des symptômes de gastro dans les 3 jours après l’ingestion. Les complications graves, elles, peuvent arriver au bout d’une semaine.
Les autorités sanitaires appellent à ne pas manger de pizzas Buitoni Fraish’up qui datent d’avant le 18 mars, s’il en reste dans le congélateur des familles. Des images diffusées par RMC et relayées sur les réseaux sociaux témoignent de l’état sanitaire d’une usine Buitoni.
🍕🇫🇷SCANDALE ALIMENTAIRE – En pleine épidémie d’infection à la bactérie E.Coli, un ex-salarié de Buitoni diffuse des photos de l’usine où sont cuisinées les pizzas surgelés Fraîch’up. Elles mettent en lumière les conditions sanitaires déplorables de la production… (RMC). pic.twitter.com/oTlA5nkV0Q
— 🌐Le Globe (@LeGlobe_info) March 31, 2022
Enfin, la Direction générale de la santé rappelle qu’ « en l’absence de symptômes dans les 15 jours suivant la consommation, il n’y a pas lieu de s’inquiéter. »