La saison de Formule 1 a commencé la semaine dernière à l’occasion du Grand Prix du Bahreïn, dominé par le Néerlandais Max Verstappen. Déjà double champion mondial ces deux dernières années, quels écuries et pilotes peuvent-ils l’arrêter ?
Max Verstappen a marqué de son empreinte le calendrier 2023 de F1 comme il l’a fait en 2022, et ce n’est que le début. Le pilote compte bien laisser son nom au palmarès de cette nouvelle édition qui a débuté dimanche lors du Grand Prix de Bahreïn. A Sakhir, il a tranquillement distancé son coéquipier de l’écurie Red Bull, Sergio Perez. Tous deux étaient présents sur la grille de départ après des qualifications rondement menées. Verstappen a glané son premier titre dans l’État du Golfe, le 36e au total dans sa carrière. Il a survolé cette course en coupant court à un simulacre de suspense entretenu par le quadragénaire revenant, Fernando Alonso, revenu de loin pour compléter le podium.
Mais qui peut battre Mad Max et Red Bull ?
L’écurie autrichienne, rachat de Jaguar en 2005, semble largement supérieure à ses concurrentes. Et au moins pour un long moment. Ses équipements techniques sont à la pointe, idem pour ses stratégies. Comme relevée par L’Equipe, « Pendant que tout le monde rentrait chausser des gommes dures, [Verstappen] est ressorti en tendres au 15e tour, accentuant son avance en tête avant de rentrer une deuxième fois au 27e tour, pour terminer plus de 10 secondes devant son dauphin mexicain ». Abonné à la même école, Perez ne paraît momentanément pas en mesure de supplanter son coéquipier.
LA VICTOOOOIIIIIREEEEEEE DE MAX VERSTAPPEN!! NUMÉRO 36!!! LE DOUBLÉ DE RED BULL RACING🔥🔥🔥🔥🔥🧡 pic.twitter.com/sacpyFgmn4
— Red Bull Racing 🇨🇵 (@redbullf1france) March 5, 2023
Le quotidien sportif a relevé une tactique « décalée » de Red Bull par rapport aux autres, laquelle s’est avérée payante. Le pilote batave a distancé le Mexicain de 10 secondes, lui-même ayant mis 26 secondes à F. Alonso. Le pilote Aston Martin est revenu dans le circuit il y a quelques années pour le plus grand bonheur des amateurs de F1, élu « Pilote du jour ». Ce dernier pourrait jouer les trouble-fête s’il continue à livre de telles batailles. Ce week-end, il a remonté quatre place, se hissant en troisième position au 46e tour (sur 57). Un 99e podium pour l’Espagnol qui court très probablement au pallier symbolique de 100.
La relève peut venir de l’Hexagone
Le nom du Monégasque Charles Leclerc revient spontanément quand il est question de concurrents à Verstappen. Lors du dernier Grand Prix de la saison passée, il a excellé sans succès en tenant la dragée haute à son homologue batave. La compétition s’est malheureusement conclue sur une deuxième place pour le natif du Rocher. La semaine dernière à Sakhir, le pilote de la scuderia Ferrari a cependant été contraint à l’abandon après que son moteur a dysfonctionné. C’est le 18e forfait de sa part en carrière.
Du côté des Français, nos représentants n’ont pas été en mesure de menacer les favoris. Esteban Ocon et Pierre Gasly, les deux Frenchies présents au GP Bahreïnien, sont dans la même écurie – Alpine – depuis l’année dernière mais ont fini loin des premières places. Le premier n’avait pas trop mal entamé sa course, mais l’endommagement de son aileron l’a fait chuter au classement, tandis que le second s’est bien rattrapé après des qualifications décevantes. Gasly a terminé 9e, lui débloquant d’ores et déjà son « compteur points » de la saison.
La suite toujours au Moyen-Orient puis en Australie
Le prochain Grand Prix se déroulera la semaine prochaine en Arabie Saoudite, à Djeddah. Après les traditionnelles « qualifs », les fans d’automobile auront le droit à la représentation finale le dimanche 19 mars. Deux semaines plus tard, ce sera au tour du continent océanien d’avoir l’honneur d’accueillir les événements de F1, le 2 avril. Direction l’Australie et Melbourne pour le 3e épisode de cette nouvelle saison, la plus riche de l’histoire (23 GP) qui sera définitivement lancée. Dans la continuité du prix saoudien, les analystes auront déjà dressé la tendance du calendrier qui attend l’élite du sport automobile.