Le directeur d’Amazon a annoncé la suppression de 18 000 postes opérant dans son entreprise. Nouveau signe de difficulté économique qui oblige le géant A des GAFAM, à contrer cette embauche massive qu’il avait actionné lors de la demande accrue pendant la crise sanitaire.
Le plan de suppression d’emplois de 10 000 personnes a été revu à la hausse aujourd’hui, suite à l’annonce du licenciement de 18 000 employés. Dans la journée, le directeur général d’Amazon, Andy Jassy, a communiqué à ses employés et sur le site de l’entreprise sa décision.
« Bien que l’ampleur des licenciements d’Amazon puisse choquer, il faut les replacer dans le contexte de l’expansion massive dans laquelle l’entreprise s’est engagée au cours des cinq dernières années », nuance Neil Saunders de GlobalData
Le Covid, encore coupable ?
Et oui, encore une fois, le Covid est encore passé par là, et c’est à cause de lui indirectement que les postes des ressources humaines et les magasins opérés par le groupe sont principalement affectés. Rappelez-vous. 2020, la Covid fait son apparition, s’ensuit de nombreux confinements dans le monde entier et une période de crise sanitaire qui était à son paroxysme. L’accroissement des commandes et donc de la demande a poussé Amazon a recruté des milliers d’employés, et a doublé son personnel mondial. Fin septembre, l’entreprise comptait 1,54 million d’employés, sans inclure les travailleurs saisonniers recrutés en période d’activité accrue, notamment pendant les fêtes de fin d’année.
Le dirigeant mentionne que les salariés concernés « ou bien leurs représentants, le cas échéant, en Europe » seraient contactés par la société à partir du 18 janvier. « L’examen de notre planification annuelle a été plus difficile cette année compte tenu de l’incertitude économique et du fait que nous avons embauché massivement au cours des dernières années. »
Amazon a vu son bénéfice net baisser de 9% sur un an au troisième trimestre 2022, des difficultés donc économiques que tentent de régler le siège de Seattle.
Et les autres ?
Meta, la maison mère de Facebook, a annoncé en novembre la suppression de 11.000 emplois, soit environ 13 % de ses effectifs. Fin août, Snapchat a supprimé environ 20 % de ses effectifs, soit plus de 1.200 employés. Twitter, racheté en octobre par Elon Musk, a pour sa part congédié environ la moitié de ses 7 500 salariés.