À partir du 1er janvier et pendant un mois, les Français, mais aussi tous ceux qui le souhaitent pourront participer au défi du « Dry January ». Ne pas boire une seule goutte d’alcool au mois de janvier, c’est le challenge que l’organisation « Alcool change Uk » a lancé en 2013.
C’est au Royaume-Uni que ce défi voit le jour en 2013. Ne pas boire d’alcool pendant un mois afin d’éliminer l’excès apparu pendant les fêtes de fin d’année. Si certains pensent qu’une abstinence d’un mois n’est pas suffisante, les études prouvent le contraire.
Ne pas boire un mois, ça fait quoi ?
À court terme, la diminution, voire l’arrêt total d’alcool améliore le capitale santé de tous les challengers. On remarque notamment une amélioration de la pression artérielle, une diminution du cholestérol ou encore une meilleure qualité de sommeil. Une étude anglaise a démontré chez certains une perte de poids avoisinant les 2 kilos, une diminution de 30 % des risques sur le diabète et une diminution générale des risques du cancer du sang. Alors oui, un mois sans alcool, c’est bénéfique !
On le sait, l’alcool est dangereux pour la santé, et cela, dès la première goutte. Si vous consommez, occasionnellement ou régulièrement, ce test permet de vous éclairer sur les risques encourus par rapport à votre consommation, afin d’évaluer si cette dernière est a risque.
« Six ou huit mois après le ‘Dry January’, la proportion des personnes qui boivent à des niveaux dangereux a diminué de 50 %. Participer leur a peut-être permis de repartir à zéro dans leur relation à l’alcool », détaille le docteur Gautam Mehta auprès de la BBC.
En clair, ne pas boire, c’est : une peau fraîche et plus belle, un sommeil amélioré donc plus d’énergie, une perte de poids, une économie d’argent, une meilleure santé puisque l’arrêt durant un mois fait un bien considérable au corps et enfin un sentiment de victoire et de fierté.
La consommation française
Bien que la consommation soit en baisse depuis plusieurs décennies, la France se place au 6e rang des pays les plus consommateurs parmi 34 pays de l’OCDE. Cela peut faire réagir, mais les Français restent plutôt sages par rapport aux Biélorusses, le peuple le plus consommateur du monde, avec pas moins de 17,5 litres d’alcool par an et par personne, soit une bouteille de vodka par semaine. Du côté des Français, ce sont 11,7 litres par personne et par an pour les plus de 15 ans, avec 26 % des 65-75 ans qui affirment une consommation quotidienne d’alcool et particulièrement de vin. Car oui, en France, offrir de l’alcool est considéré comme une des premières règles de savoir-vivre.
Pour contrer et tenter de diminuer cette consommation, l’État et de nombreuses organisations organisent des campagnes de prévention, bien que l’Élysée n’a pas souhaité, quant à elle, participer au défi du « Dry january ».