L’Union européenne a annoncé ce dimanche 27 février fermer la totalité de son espace aérien aux compagnies russes, en représailles à l’invasion de l’Ukraine par la Russie.
Des sanctions de plus en plus conséquentes
Suite à l’invasion de l’Ukraine par la Russie, les sanctions infligées par les pays de l’Union européenne envers cette dernière commencent à se dessiner sur le tableau. Depuis plusieurs jours, de plus en plus de pays dont entre autres la Belgique, la Suède, le Canada ou encore la France, n’autorisent plus la Russie à entrer dans leurs espaces aériens, en plus des nombreuses sanctions déjà appliquées. Cette résolution semblait jusqu’alors rester être une décision souveraine des États.
Cependant, le chef de la diplomatie danoise, Jeppe Kofod, a déclaré sur Twitter : « nous pousserons pour une fermeture à l’échelle de l’UE », durant la réunion des ministres des Affaires de l’Union européenne prévue ce dimanche.
La présidente de la Commission européenne, Ursula Von der Leyen, n’a guère attendu longtemps avant de confirmer cette hypothèse. En effet, celle-ci annonça : « Nous fermons l’espace aérien de l’UE aux avions sous pavillon russe ou contrôlés par la Russie. Ils perdront la possibilité d’atterrir, de décoller ou de survoler l’espace aérien européen », à savoir vingt-sept États membres.
Une réponse rapide de la Russie
Face à ces interdictions, Moscou afficha une réponse claire et rapide en représailles. En l’espèce, le Kremlin commence à interdire le survol de son espace aérien, à son tour, à de plus en plus de pays ayant pris la même décision à son égard, tels que la Pologne, le Royaume-Uni, ou encore la Lituanie.